24 NOVEMBRE GREVE DES LYCEEN/NES

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

L’EDUCATION NATIONALE MISE A MAL,

MOBILISONS NOUS!

Après Darcos,Châtel, le combat reste le même. En 2008 les lycéens avaient été très nombreux à manifester contre la réforme de Xavier Darcos. Mais malgré une première victoire, le gouvernement réitère ses attaque envers la jeunesse et les lycées.
Un objectif: 85 000 postes d’enseignant supprimés d’ici 2012

Le gouvernement, par souci de rentabilité, se donne comme objectif une suppression massive de postes. Après les 15 000 de l’année passée e , 16 000 postes vont être supprimés cette année. Cela entraine et va entrainer inévitablement, une surcharge des classes ( allant déjà jusqu’à 38 élèves par classe), une surcharge des emplois du temps, ainsi qu’une suppressions de matières, faute de profs. D’autre part de nombreux lycéens se sont retrouvés sans lycées au début de l’année dû au manque de place et à la surcharge des classes.
Vers un lycée gendarme.

Luc Châtel, au début de l’année 2009, avec Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a décidé de mettre en place une véritable politique sécuritaire au sein des lycées. Depuis le début de la mandature de Nicolas Sarkozy, le nombre de fouilles et de contrôles à l’entrée des lycées ont considérablement augmenté. D’autre part le ministère de l’éducation nationale à décidé de mettre en place des brigades d’intervention dans les lycées, composées de 30 à 50 policiers spécialisés pour intervenir dans les lycées. Cela entraine une criminalisation de la jeunesse, et cultive un climat constant d’insécurité; les problème rencontrés autour des lycées populaires s’explique par le désengagement financier de l’état, et à l’extrême pauvreté des quartiers populaires.
Ajouté à cela la chasse de plus en plus fréquente, des lycéens sans papiers au abord des lycées.

Darcos, Chatel même combat

Le 13 octobre Sarkozy présentait les grandes lignes de la réforme du lycée. Aujourd’hui, début novembre, le ministre de l’Education, Luc Chatel présente celle-ci à travers la France. La réforme reste très floue dans son ensemble, néanmoins quelques points apparaissent déjà comme dangereux pour l’éducation nationale.

Le gouvernement essaie de créer un système de sélection sociale, qui va être renforcé par la volonté d’orienter les lycéens tout au long de leur scolarité en fonction de leur résultat, qui sont liés à l’origine sociale, vers des études courtes (peu qualifiantes) ou longues (qualifiantes). Cette orientation/sélection se fera tout au long de la scolarité et même peut être pendant l’année avec la semestrialisation. Ainsi l’orientation se ferait tout le temps mais aussi plus tôt. En effet, les rapports prévoient également que le cycle terminale (1er et Term) détermine les études supérieures.

Pour les bac pros, entrée directe sur le marché du travail ; pour les bacs techno des places réservées dans les IUT et les BTS ; pour les bac généraux le choix d’un des 3 ensembles dominants littéraires, scientifique et sciences humaines détermineraient contrairement à aujourd’hui les filières dans lesquels on peut s’inscrire à la fac. Ajouté à cela, l’autonomie financière des établissements qui donnent la possibilité au lycée de recourir aux fonds privées, ce qui risque d’entrainer la mise en place de diplôme spécialisé, professionnalisé , comme en Grande-Bretagne où des bac types Mac Do ou Burger King se sont développés.

Cette réforme est celle de la destruction et de la rentabilisation de l’éducation nationale refusons la!

FACE AUX ATTAQUES RECURENTES DU GOUVERNEMENT, LA JEUNESSE DOIT AGIR. POUR CELA, RENDEZ VOUS A TOUTES ET A TOUS LE 24 NOVEMBRE A 10H PLACE DE LA REPUBLIQUE. ENSEMBLE PORTONS D’UNE SEULE ET MEME VOIX NOTRE DESACCORD ET CONSTRUISONS LE LYCEE DE DEMAIN

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