AY : LES DELEGUES DES PTPM ROULES DANS LA FARINE PAR ESTROSI QUI CHERCHE A OPPOSER LES PTPM AUX SODIMATEX QUI OCCUPENT LE SIEGE SOCIAL DE TREVES

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

  Épernay  

Les PTPM restent sur le pas de la porte du ministère de l'Industrie.La réunion annulée ! 

 

Alain Hamou, Caroline Substelny, avocate du CE, et Dominique Berthelot ont vu leur entretien au ministère de l'Industrie annulé.

  Hier, les membres du comité d'entreprise de la PTPM devaient être reçus au ministère de l'Industrie, dans le XIIe arrondissement de Paris. L'entrevue avec le directeur adjoint du cabinet du ministre Christian Estrosi a finalement été annulée.
Occupation du siège de Trèves
La raison invoquée : l'occupation des locaux du groupe Trèves par des salariés de Sodimatex, une autre entreprise du groupe menacée de fermeture, basée à Crépy-en-Valois (Oise).
« Nous n'avons même pas pu pénétrer dans le ministère. On nous a demandé d'intervenir auprès des salariés de Sodimatex pour qu'ils évacuent le siège, c'était la condition pour nous recevoir, relate Alain Hamou, délégué syndical qui faisait partie de la petite délégation de la PTPM (six personnes). C'est devenu un prétexte pour annuler l'entretien, c'est n'importe quoi ! poursuit-il. Notre action est indépendante de celle des Sodimatex. Nous ne discutons pas des mêmes choses, eux se battent pour de meilleures indemnités, nous pour une réindustrialisation de notre site de production ».
Dans un communiqué publié hier, Christian Estrosi juge « inacceptable l'occupation du siège social de Trèves ». Le ministre a

proposé que « trois représentants du personnel de Sodimatex se joignent à la réunion prévue avec la PTPM. Devant leur refus, la réunion a été reportée à une date ultérieure lorsque les conditions d'un dialogue social apaisé seront à nouveau réunies ».
En attendant, les PTPM se sont déplacés pour rien. L'avocate et l'expert-comptable du CE, le directeur général et la DRH de Trèves devaient participer à cette rencontre, tout comme Hervé Guyot, directeur général du FMEA (Fonds de modernisation des équipementiers automobiles), l'organisme qui recapitalisa le groupe à hauteur de 55 millions d'euros.
L'Etat valide la fermeture
Pour Bernard Beaulieu, élu de la communauté de communes de la Grande vallée de la Marne, ce report ne masque que partiellement la position du gouvernement sur le dossier. « Au niveau de l'Etat, personne ne s'oppose à cette fermeture d'usine. Pour eux c'est inéluctable, mais personne ne veut l'annoncer », affirme-t-il. Les membres du C.E. doivent être reçus par le préfet ce matin à Châlons-en-Champagne. L'ensemble des salariés sera informé lors d'une nouvelle réunion à la salle des fêtes d'Aÿ.

Rémi HAVYARIMANA
Source : L'UNION

Blog: Jacques Tourtaux

Publié dans Boites en luttes

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