49e congrés:Bernard Thibault n'est pas l'homme providentiel pour les travailleurs

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

CGT PHILIPS EGP DREUX


Les revendications du syndicat CGT PHILIPS EGP DREUX s’inscrivent dans le combat de toute la population pour ses droits et ses acquis. Ces pourquoi nous soutenons les luttes des travailleurs du privé ainsi que du publique contre les licenciements, les contrats de travail au rabais, de même nous soutenons les luttes des chômeurs et des précaires pour leurs droits et leur dignité, celles des lycéens et étudiants pour leurs d’études, nous, nous inscrivons, comme un syndicat de lutte de classe et de masse.

 

Le 49e congrès confédéral se prépare dans une période éminemment défavorable aux salariés. Le gouvernement poursuit son œuvre de destruction sociale dans la droite ligne des politiques libérales depuis plus de vingt ans. «  La remise en cause des retraites et de la sécurité sociale, la politique de privatisation à outrance, la politique réactionnaire en matière de libertés publiques et d’immigration ect… »

 

Les salariés, malgré la formidable envie de résister manifestées lors de mouvements sociaux, malgré la combativité qui s’exprime, n’ont pu enrayer la logique des orientations ultra-libérales dont ils sont les victimes. Les effets néfastes de la politique du gouvernement appellent pourtant une riposte sociale d’ampleur. Faute de quoi, les salariés et les couches les plus fragiles de la société devront subir, isolés sans perspectives, la violence sociale sous toutes ses formes.

 

Les militants de la CGT doivent pouvoir peser dans la construction de cette riposte du monde du travail. Non seulement en prenant une part active aux luttes qui concernent son champ de syndicalisation, au premier rang desquelles, les délocalisations, la centralisation et les salaires, mais aussi en promouvant, au sein de notre confédération en particulier et du mouvement syndical en général, une orientation combative, indépendant défendant pied à pied les intérêt des travailleurs. Ils doivent enfin peser dans la construction des mouvements de résistances qui s’exprime à l’échelle européenne et mondiale.

 

C’est une chose de se prononcer pour la défense de mesures favorables aux travailleurs. Mais encore faut-il se donner les moyens de gagner. Un syndicalisme de transformation sociale et combatif est un syndicalisme qui propose des moyens d’action efficace et qui met au centre de ses modalités d’action la perspective de la victoire.

 

Or, force est de constater que notre direction confédérale s’est accommodée des journées d’action sans lendemain et se montre méfiante dés qu’il s’agit de mettre en place un rapport de force efficace.

Chacun a en mémoire le grève de 2003 et la décision, lourde de conséquences de la direction CGT de mettre en œuvre une politique de temps fort ayant d’avantage contribué à désorganiser et à épuiser le mouvement de grève qu’à répondre à exigence de millions de grévistes « appelez à la grève générale ! »

 

Idem en 2009 rebelote, nous ne pouvons plus nous satisfaire des journées de grève sans lendemain qui ont largement fait la preuve de leur inefficacité. Pour une fois, depuis longtemps le rapport de force est favorable, de fait et grâce aux nombreux travailleurs qui ont pris conscience des méfaits des ces reformes, ces fermetures d’entreprises, ces délocalisations et ont montré leur disponibilité à la résistance face à ce gouvernement.

Pourquoi la confédération CGT a-t-elle refusé de donner des perspectives claires et rassembleuses aux travailleurs alors que nous sommes menacés tous les jours ? Une fois de plus, nous sommes entrain de perdre sans même avoir pu livrer bataille. Nous regrettons que B.Thibault n’inscrit plus la lutte de classe au centre de son activité.

 

Stop au syndicalisme bureaucratique, nous souhaitons revoir l’instance syndicale fédérale et confédérale sur le terrain de la lutte et d’assurer les positions et revendications des travailleurs.

 

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