C'est leur dette, mais c'est à nous qu'ils voudraient la faire rembourser !

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

(YG)
"Après l'émirat de Dubaï, voici un autre État qui est menacé de faillite. Cette fois, il s'agit de la Grèce, un État de l'Union européenne, qui plus est de la zone euro. C'est que l'État grec est endetté jusqu'au cou. Les banquiers et les organismes financiers commencent à s'inquiéter de la capacité de l'État grec à rembourser ses dettes.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la Grèce n'est pas le seul État endetté jusqu'au cou. Tous les États le sont, même les plus grands et les plus puissants, à commencer par les États-Unis. Ils l'étaient déjà avant la crise financière actuelle. Mais les sommes colossales dépensées par tous les États pour sauver la mise à leurs banquiers et aux actionnaires des grandes entreprises, confrontées au recul de leurs marchés, les ont obligés à multiplier les emprunts et donc à s'endetter toujours davantage.

Comme dit l'adage, on ne prête qu'aux riches et, avec un même niveau d'endettement, les États pauvres ont plus de mal à continuer à emprunter que les États riches, et ils doivent payer des intérêts plus élevés. D'autres États de l'Union européenne, l'Irlande, le Portugal et même l'Espagne, seraient en train de suivre la Grèce sur la liste des pays considérés comme mauvais payeurs.


Mais, derrière cette première ligne d'États menacés de faillite, il y en a une seconde, dont ferait partie la France. La Grèce ne serait donc qu'une hirondelle annonçant, non pas le printemps, mais plutôt une tempête hivernale sur le monde financier et sur l'économie mondiale !"

Mais c'est à nous qu'ils voudraient la faire rembourser ! (18 December 2009)

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