Grève des salariés de la raffinerie Total de Dunkerque

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

 Les salariés de la raffinerie Total des Flandres, située près de Dunkerque (Nord), dont la fermeture définitive est envisagée, ont entamé mardi une grève pour demander à être fixés sur l'avenir du site, a-t-on appris de sources syndicales.

"Les salariés veulent avoir "une réponse concrète sur leur devenir et le devenir du site", a déclaré à l'AFP Philippe Wullens, délégué syndical Sud (majoritaire).

Total étudie différents scénarios pour sa raffinerie des Flandres parmi lesquels la fermeture définitive, la vente, un arrêt prolongé ou la transformation en dépôt.

La raffinerie est en "arrêt conjoncturel" depuis le mois de septembre pour résorber les stocks, et réceptionne des produits pétroliers livrés par bateaux puis réexpédiés par camions, faisant de fait office de dépôt, selon des sources syndicales.

Les salariés ont décidé de bloquer les arrivées et les expéditions de produits finis. 400 camions partent quotidiennement du site pour livrer fioul et carburants, selon Patrice Leclaire, délégué FO.

Mardi après-midi, quelque 200 salariés de Total et d'enterprises sous-traitantes, ont investi les locaux de la direction avant d'être reçus par le directeur du site.

Celui-ci a "pu prendre compte de leur inquiétude mais n'avait pas d'élément à leur donner pour les rassurer", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la direction du site, qui a affirmé qu'il n'y avait mardi ni grève ni blocage des expéditions.

"Les personnels veulent savoir à quelle sauce ils seront mangés, on attend que la direction générale daigne nous informer", a déclaré M. Leclaire à l'AFP.

Cette raffinerie emploie directement 370 personnes, et environ autant chez les sous-traitants, pour une capacité de traitement de 137.000 barils par jour.
Romandie News

Publié dans Boites en luttes

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