Grève pour les salaires dans des magasins Ikea en France

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

 REUTERS | 09.02.2010 | 19:42
Trois magasins d'Ikea de la région parisienne ont fermé partiellement ou totalement mardi en raison d'un mouvement social au sein du géant suédois de l'ameublement en France. Depuis samedi dernier, des débrayages ont eu lieu dans une dizaine d'établissements à l'appel des syndicats CFDT, FO, CGT protestant contre les propositions salariales faites lors des négociations annuelles obligatoires (NAO). /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

 Trois magasins d'Ikea de la région parisienne ont fermé partiellement ou totalement mardi en raison d'un mouvement social au sein du géant suédois de l'ameublement en France.

Depuis samedi dernier, des débrayages ont eu lieu dans une dizaine d'établissements à l'appel des syndicats CFDT, FO, CGT protestant contre les propositions salariales faites lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).

Mardi, le mouvement a concerné les magasins de Franconville (Val d'Oise) et de Paris-Nord, ainsi que le siège de Plaisir (Yvelines), a déclaré Olivier Bireaud, un responsable de la CGT commerce.

Un représentant de la direction a dit espérer qu'une nouvelle réunion mercredi avec les organisations syndicales permettrait de dénouer le conflit.

"La réunion de demain devrait sans doute permettre d'apaiser un certain nombre de malentendus", a déclaré Pierre Deyries, directeur de la communication, sur i>télé.

La CGT a appelé à des assemblées générales au même moment dans tous les magasins de France pour soutenir les négociations, a précisé Olivier Bireaud.

Les syndicats réclament des hausses de salaire générales de 3 à 4% au groupe suédois, qui a fait selon eux 52 millions d'euros de bénéfices en 2009.

La direction d'Ikea France évoque pour sa part une augmentation moyenne de 1,2% sur la base de hausses individuelles ou au mérite.

"Ce qu'on exige d'Ikea, c'est qu'on améliore nos conditions de travail et d'autre part que les salaires soient augmentés au minimum de 3%", a déclaré à la presse Jean-Paul Barbosa délégué CFDT. Pour la CGT, la direction "ne propose en réalité que 0%".

Le conflit menace de s'étendre. Avant les magasins de Plaisir, Paris-Nord et Franconville, les établissements de Grenoble, Thiais, Bordeaux et Montpellier ont connu des perturbations le week-end dernier.

"Samedi, c'était un mouvement historique à Ikea", a souligné Olivier Bireaud, qui n'a pas exclu un mouvement de grande ampleur en cas de blocage des négociations.

Elizabeth Pineau et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Publié dans Boites en luttes

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