Navale: les sous-traitants dans la grève, la direction bloque les discussions

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

Depuis 6 h 15, ce matin les salariés de STX sont à nouveau en grève aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Répondant à l'appel de la CGT, une soixantaine de salariés des ateliers 180 tonnes et panneau plan bloque les accès au Norwegian Epic, empêchant la poursuite des travaux sur ce paquebot qui doit partir en essais mer vendredi. «Ils empêchent 1500 personnes d'aller travailler à bord,» déplore la direction.

Des salariés des entreprises de la sous-traitance comme CNAI, Metareg ou la SNEF ont rejoint un autre groupe qui a installé un piquet devant la porte 4. Ils réclament une rémunération à 100% des jours de chômage partiel. Hier la direction avait accordé la réintégration des primes dans le calcul, soit une rémunération à hauteur de 92% du salaire net.

Mais ce matin, prenant acte de la nouvelle situation, elle annonce que toutes les discussions sont suspendues et dénonce «la décision irresponsable d'une organisation syndicale et le comportement d'une minorité qui hypothèque les relations entre les chantiers et son client.» La situation se durcit à un point tel que la direction annonce la convocation d'une comité d'entreprise extraordinaire demain matin.

Le mouvement des salariés STX s'étend désormais aux salariés des entreprises sous-traitantes. «Aucun accord de chômage partiel pour les salariés de la sous-traitance n'a pas encore été discuté, plaide André Fadda, responsable du syndicat métallurgie CGT. Ils représentent 1600 personnes aujourd'hui sur le site et subissent licenciements secs et plan sociaux. Ils doivent pouvoir bénéficier de mesures de chômage partiel rémunérés également à 100%».
Ouest-France

Publié dans Boites en luttes

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