TYCO Electronics France : les suites du PSE

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

Mardi 26 janvier 2010, par cclpv // Tyco Electronics

Malgré la fermeture de ses deux usines de production de Val de Reuil (Eure) et Chapareillan (Isère), les instances représentatives des salariés doivent être maintenues !

La Direction Départementale du Travail du Val d’Oise, vient de notifier, à la Direction de Tyco Electronics France, son refus, dûment motivé, de dissoudre les instances représentatives dessalariés des usines de Val de Reuil et Chapareillan (CE, DP, CHSCT).

Mr P.CLABE, Directeur Général Tyco Electronics France, Président dudit Comité Central d’Entreprise, (de son métier applicateur de gros plan de licenciement), s’est exprimé, notamment sur ce point, au cours de la dernière réunion de négociations annuelles obligatoire dans l’entreprise :

Au mépris du Code du Travail, il ne veut pas convoquer pour le mois de janvier les Comités d’Entreprises des usines de Chapareillan et Val de Reuil. (tout le personnel n’est pas licencié, certains sont dans les cellules de reclassement..).

Il ne veut pas, non plus, verser les subventions compte fonctionnement et compte social allouées par Tyco aux CE !

Mr CLABE à dit aux délégués syndicaux présents qu’il n’avaient qu’à aller au tribunal

Mr CLABE qui veut empêcher « à tout prix » toute procédure juridique et/ou judiciaire contre TYCO et ses dirigeants, conseille aux délégués syndicaux et aux élus d’aller en justice !

La Cgt dénonce cette attitude qui reflète bien le caractère de l’homme et l’Ethique de TYCO ELECTRONICS qui ne respecte pas les salariés mais uniquement les intérêts financiers des actionnaires et des dirigeants.

Mr CLABE ne respecte même pas les principes de son accord transactionnelle qui stipule très précisément que chaque salarié, individuellement, doit renoncer à tout ses droits de contester devant les instances juridiques quoique se soit contre Tyco Electronics et ses dirigeants s’il veut toucher sa « prime de licenciement TYCO » !

TYCO n’est pas « claire » sur les raisons de ses 520 licenciements.

Le cabinet d’expert SYNDEX a clairement démontré que ces licenciements ne sont pas des licenciements économiques mais bien des licenciements pour augmenter les bénéfices et les rémunérations des actionnaires et des dirigeants.

IL FAUT UNE LOI CONTRE LES LICENCIEMENTS qui interdise notamment, aux entreprises de ne pas pouvoir faire des licenciements dit économiques lorsque l’entreprise fait des bénéfices et que l’argent est reversé aux actionnaires ! Comme cela est le cas pour TYCO ELECTRONICS.

L’entreprise doit maintenir, dans ce cas le contrat de travail des salariés jusqu’à ce qu’ils retrouvent un vrai travail, qui leurs permettent de vivre décemment !

La Cgt Tyco Electronics France dénonce le caractère profondément « inégalitaire » de l’accord transactionnelle (non signé par la Cgt), qui fait la part belle, notamment, aux hauts salaires, en excluant les salariés qui sont en mi-temps thérapeutique, mi-temps, ALD, arrêts maladie etc..

UN EXEMPLE VRAI, UNE SITUATION INSOUTENABLE

Un salarié qui a trentre cinq (35) ans d’ancienneté qui est depuis 3 ans reconnu en Arrêt Longue Maladie par la Sécurité Sociale, ne touchera pas sa prime supra-conventionnelle !

La Cgt Tyco Electronics France dénonce cet accord signé entre TYCO/CLABE et les organisations syndicale signataires.
Nous exigeons que la Direction de TYCO ELECTRONICS revienne sur cette interprétation de l’accord et se base sur un salaire reconstitué et non sur du « TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF » !

NOTA : Pour mémoire le plan de licenciement des 520 salariés de Tyco Electronics France a débuté le 4 septembre 2008.
A ce jour il reste de nombreux salariés qui sont encore aux effectifs de Tyco Electronics.

Résistance contre Tyco Electronics
26 janvier 2010

- Plus d’infos sur le site de Résistance contre Tyco Electronics

Publié dans Boites en luttes

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