2010 : on repart avec des licenciements et des luttes éparpillées.
La moitié des salariés de l'entreprise ont fait grève hier.
Près de la moitié des 53 salariés de Cavatorta, usine italienne de grillage près de Soissons, a débrayé jeudi matin vers 7 heures Les grévistes dénoncent neuf licenciements, ainsi que les conditions dans lesquelles ils interviennent. « Tout part du comportement délictueux des chefs d'entreprises étrangères, s'indigne le responsable local de Force ouvrière Didier Aubossu, ceux qui s'implantent en France et ne veulent pas respecter le droit français. On licencie vite, sans discuter, et on se demande ce que cela veut dire, parce que les éléments communiqués pour expliquer ces licenciements sont quand même relativement vagues. »
Le motif invoqué par la direction est économique : l'entreprise travaillerait à perte à cause de la concurrence asiatique. Un responsable en grève indique que Cavatorta importe déjà beaucoup de grillages chinois car cela coûte moins cher que de le produire en France.
Les neuf salariés concernés par le licenciement, âgés de 30 à 50 ans, n'apprécient pas d'en avoir été informés à leur retour de vacances : « On a appris le jeudi 7 janvier qui allait être licencié, raconte Kerim Riahi, père de trois enfants. On veut partir dignement, avec des indemnités normales. »
Lucien Gillot, père de famille également, s'inquiète pour l'avenir : « On est déboussolés ; sur le Soissonnais, c'est catastrophique : les entreprises, les unes derrière les autres, font des plans de licenciements ou ferment. »
Le maire de Soissons Patrick Day et sa première adjointe Mireille Tiquet sont venus soutenir les salariés. Selon les délégués syndicaux, les négociations entamées mercredi sont rudes. « Les licenciements sont prévus le 25 janvier, indique la déléguée CFTC Karine Caron, il faut donc intervenir au plus vite pour négocier un maximum. S'il n'y a pas de négociation possible, nous manifesterons à nouveau. »
Et les futurs licenciés ne bénéficient pas d'un plan social ; il aurait fallu pour cela faire partir une personne de plus.
BLANDINE BOUILLON Source courrier-picard.fr
L'usine Dujardin du Moustoir, qui fait partie du groupe belge Dujardin Foods, l'un des leaders européens dans la production et la commercialisation de légumes surgelés, a eu jusqu'à une centaine d'employés. Aujourd'hui, elle compte 70 permanents.
« Désormais, nous allons faire le dos rond pour laisser passer l'année 2010. »
A l'annonce du plan de départs volontaires de 94 personnes, la CGT Claas tractor a débrayé hier une demi-heure.
« On va faire du bruit, promet Johnny Launay, délégué syndical. Un plan de départs volontaires, c'est moins médiatique qu'un plan de sauvegarde de l'emploi. Nous, ce qu'on veut, c'est le maintien de l'emploi. » Pour le syndicat, le plan de départs volontaires ne tient pas : « La direction se dit obligée à cause de la crise. Elle nous parle aussi de la qualité du produit, du coût trop élevé de la qualité. Enfin elle considère qu'on n'est pas assez compétitif. Peut-être, mais avant, on usinait des pièces qu'on montait. Aujourd'hui, on ne fait qu'assembler des pièces qui nous arrivent de l'extérieur. »
La CGT craint surtout qu'un plan en appelle un autre. Et que d'ici deux à trois ans, les mêmes inquiétudes pèsent sur le personnel.
• Des études sont menées pour transférer au Mans le centre d'essais de Claas tractor, qui emploie une quinzaine de personnes à Us, dans le Val d'Oise. La direction estime que ce projet n'entre pas dans les priorités de l'entreprise. Tandis que la CGT pense qu'un tel projet devrait associer le bureau d'étude de Vélizy, qui là, compte environ 250 personnes.
le 17.01.2010
Un accord sur le versement d'une prime extra-légale de 20 000 euros à chaque salarié en cas de licenciement a été trouvé vendredi avec la maison mère allemande du fabricant de caravanes Hymer France (180 salariés), en dépôt de bilan à Cernay (Haut-Rhin).
Polyfilms ferme, 89 employés licenciés
La sentence vient de tomber : la société Polyfilms, installée à Mantes-la-Ville, a été placée en liquidation judiciaire le 7 janvier.
Source leparisien.fr
Rassemblement de soutien aux licenciés de Pérouse PlastieEmotion et colère hier matin chez Pérouse Plastie à Bornel. Une centaine de personnes s’est rassemblée devant l’entreprise pour soutenir les 106 salariés licenciés.
Source leparisien.fr
Blog Cyril Lazaro