CGT Philips EGP Dreux :on n’acceptera jamais d’être des perdants !
Le 23 juin 2009, le tribunal de la Cour d'Appel de ROUEN, a infirmé la décision de la 1ere instance du tribunal des prud'hommes d'Évreux qui opposait quelques 150 salariés et ex- salariés de PHILIPS EGP du site de Dreux à sa direction, dans un litige afin de faire reconnaître:
« Qu'une grève pour la sauvegarde de l'emploi est justifiée, quand l'employeur entrave précisément celle-ci»
Le tribunal de Chartres, avait pourtant exigé que la direction PHILIPS, s'assoie autour de la table de négociation avec les salariés et les organisations syndicales, lors du conflit social en juin 2008, encadrés d 'un médiateur, qui lui-même avait constaté, que la direction de PHILIPS bloquait tout dialogue et avancée dans le conflit.
Le tribunal des Prud'hommes d'Évreux, a reconnu aussi, l'atteinte au droit de grève orchestrée par la direction du groupe, en condamnant PHILIPS à payer le salaire de sept semaines de grève ainsi que des dommages et intérêts. Mais celui-ci s'est vite empressé de faire appel de la décision, afin d'éviter de régler l'exécution provisoire à hauteur de plus d’1 million d'euros.
En vérité, cette somme représentait seulement 6000€ par dossier. Bien peu par rapport au salaire du PDG du Groupe PHILIPS :1 914 858 euros annuels hors stocks options et éléments de rémunération de long terme. Bien peu aussi par rapport’aux 698M€ de dividendes par action versés aux actionnaires en 2008 et aux 646M€ prévisibles en 2009.
Pour le patronat, il ne fallait surtout pas confirmer la décision du tribunal des Prud'hommes d'Évreux, le risque était de voir des centaines de salariés dans la même configuration, faire valoir ce droit.
Alors décision Politique ??
En donnant raison hier, à la direction PHILIPS, patron voyou, libre de détruire des familles entières en toute impunité, la justice a purement et simplement pris une décision politique. En effet il vaut mieux préserver les profits des actionnaires qui continueront de s'enrichir de l'exploitation humaine et des licenciements.Dans ce paysage de casse sociale, la direction de PHILIPS et ses amis du MEDEF avaient plus à perdre, que quelques salariés du site, qui eux, ont déjà tout perdu.
Les PHILIPS ont montré la voie à suivre
Pour tous les travailleurs, la lutte des PHILIPS est légitime, en s'opposant au patronat, même si celle-ci est moins médiatisée, elle a montré la voie à suivre aux « CONTI », aux « GOODYEAR » et tant d'autres, qui eux entendaient le mécontentement des salariés de PHILIPS réclamant le droit de préserver leur emploi contre une décision de destruction industrielles du site.
Comme nous tous, ils attendaient avec espoir un verdict favorable, mais la justice en a décidé autrement. Les travailleurs doivent, aujourd'hui, ne compter que sur eux même, face à ces requins, qui méprisent totalement la classe ouvrière. A croire que l'émancipation n'est pas faite pour nous......
« Celui qui se bat peut perdre, celui qui ne se bat pas a déjà perdu »
« Qu'une grève pour la sauvegarde de l'emploi est justifiée, quand l'employeur entrave précisément celle-ci»
Le tribunal de Chartres, avait pourtant exigé que la direction PHILIPS, s'assoie autour de la table de négociation avec les salariés et les organisations syndicales, lors du conflit social en juin 2008, encadrés d 'un médiateur, qui lui-même avait constaté, que la direction de PHILIPS bloquait tout dialogue et avancée dans le conflit.
Le tribunal des Prud'hommes d'Évreux, a reconnu aussi, l'atteinte au droit de grève orchestrée par la direction du groupe, en condamnant PHILIPS à payer le salaire de sept semaines de grève ainsi que des dommages et intérêts. Mais celui-ci s'est vite empressé de faire appel de la décision, afin d'éviter de régler l'exécution provisoire à hauteur de plus d’1 million d'euros.
En vérité, cette somme représentait seulement 6000€ par dossier. Bien peu par rapport au salaire du PDG du Groupe PHILIPS :1 914 858 euros annuels hors stocks options et éléments de rémunération de long terme. Bien peu aussi par rapport’aux 698M€ de dividendes par action versés aux actionnaires en 2008 et aux 646M€ prévisibles en 2009.
Pour le patronat, il ne fallait surtout pas confirmer la décision du tribunal des Prud'hommes d'Évreux, le risque était de voir des centaines de salariés dans la même configuration, faire valoir ce droit.
Alors décision Politique ??
En donnant raison hier, à la direction PHILIPS, patron voyou, libre de détruire des familles entières en toute impunité, la justice a purement et simplement pris une décision politique. En effet il vaut mieux préserver les profits des actionnaires qui continueront de s'enrichir de l'exploitation humaine et des licenciements.Dans ce paysage de casse sociale, la direction de PHILIPS et ses amis du MEDEF avaient plus à perdre, que quelques salariés du site, qui eux, ont déjà tout perdu.
Les PHILIPS ont montré la voie à suivre
Pour tous les travailleurs, la lutte des PHILIPS est légitime, en s'opposant au patronat, même si celle-ci est moins médiatisée, elle a montré la voie à suivre aux « CONTI », aux « GOODYEAR » et tant d'autres, qui eux entendaient le mécontentement des salariés de PHILIPS réclamant le droit de préserver leur emploi contre une décision de destruction industrielles du site.
Comme nous tous, ils attendaient avec espoir un verdict favorable, mais la justice en a décidé autrement. Les travailleurs doivent, aujourd'hui, ne compter que sur eux même, face à ces requins, qui méprisent totalement la classe ouvrière. A croire que l'émancipation n'est pas faite pour nous......
« Celui qui se bat peut perdre, celui qui ne se bat pas a déjà perdu »