Les luttes de Juin en Eure-et-Loir
Jeudi 11 Juin : le personnel petite enfance du CCAS de Chartres était en grève de 11 h à 13 h, à l'appel de la CGT et de la CFDT , pour dénoncer les conditions de travail,le manque d'effectifs et de matériel, le dépassement des horaires . Samedi 13 Juin : pas d'Echo Républicain, les ouvriers du livre étant en grève. Vernoullet :débrayage des salariés à Economos, pour protester contre les licenciements et manifester leur inquiétude quant à l'avenir de leur usine. Neuf licenciements au total...la limite légale pour pouvoir se passer d'un plan social.
296 ex-Flextronics (plus de 80% des salariés licenciés) ont engagé une procédure devant les Prud'homes pour contester la validité de l'argument économique qui a conduit aux licenciements :" En même temps que le site dunois fermait ses portes, le groupe Flex, qui revendique une politique de délocalisation vers des pays "low-cost", annonçait des bénéfices records au niveau mondial. Si le groupe a choisi de délocaliser la production dunoise vers la Pologne, c'est pour pouvoir garder les mêmes marges tout en répondant à une demande de réduction des coûts de ses clients Nortel et Alcatel."
Cela faisait quatre ans que l'entreprise s'était installée à Vernouillet, profitant d'avantages fiscaux qui vont prendre fin. "De là à penser que l'entreprise a bénéficié des aides publiques et qu'elle va s'en aller, il n'y a qu'un pas que les salariés de l'entreprise et Dominique Maillot, secrétaire de l'union locale Fo, ne mettent pas longtemps à franchir." Une rencontre avec le préfet est prévue.
Jeudi 18 Juin : 80 % des ouvriers des parcs et ateliers de la DDE de Mainvilliers ont cessé le travail . Leur prochain changement de statut ( à l'horizon 2011, ils dépendront du Conseil général) est à l'origine de nombreuses inquiétudes : sur leur future retraite, sur la grille salariale (ils risquent de perdre 200 à 300 € ) et sur la garantie du droit syndical . 296 ex-Flextronics (plus de 80% des salariés licenciés) ont engagé une procédure devant les Prud'homes pour contester la validité de l'argument économique qui a conduit aux licenciements :" En même temps que le site dunois fermait ses portes, le groupe Flex, qui revendique une politique de délocalisation vers des pays "low-cost", annonçait des bénéfices records au niveau mondial. Si le groupe a choisi de délocaliser la production dunoise vers la Pologne, c'est pour pouvoir garder les mêmes marges tout en répondant à une demande de réduction des coûts de ses clients Nortel et Alcatel."