Clairoix: Une journée sous le signe de solidarité
Le syndicat PHILIPS CGT EGP Dreux demande la relaxe de nos camarades de « CONTI » halte à la répression ouvrière et syndicale
Environ 1.500 personnes, selon les organisateurs, ont participé samedi 26 septembre 2009 à un meeting devant l'usine Continental de Clairoix (Oise) pour réclamer la relaxe en appel des ouvriers condamnés pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril. Sept ouvriers ont été condamnés le 1er septembre par le tribunal correctionnel de Compiègne à des peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis pour "destructions en réunion de biens au préjudice de l'État, mais les prévenus, qui ont fait appel, dénoncent un rétablissement de la loi anti-casseurs".
Le procès était intervenu après une lutte sociale de plus de quatre mois suite a l'annonce en mars par le groupe Continental de la fermeture de l'usine de Clairoix (1.120 salariés), avait provoqué la colère des salariés, qui avaient accepté, quelques mois auparavant, de revenir sur les 35 heures moyennant une pérennisation de l'activité à Clairoix.
Ponctuée par une trentaine de manifestations et conclues notamment par l'obtention d'indemnités de 50.000 euros par salarié licencié, le 21 avril, quelque 200 "Conti" avaient envahi la sous-préfecture de Compiègne pour réclamer l'aide de l'État dans les négociations avec la direction de l'équipementier allemand.
Aujourd'hui Xavier Mathieu délégué CGT du site de Clairoix ainsi que des représentants politiques de gauche et syndicales de boites comme Renault, New Fabris, Philips Dreux, Freescale, Ford de Blanquefort ect... demandent l'annulation des poursuites et la relaxe en appel. "On sait qu'on a pris des peines de prison, mais on ne sait toujours pas pourquoi" déclare Xavier Mathieu
PHILIPS était aussi dans toutes les bouches lors de cette journée suite à l'annonce de la fermeture du site de DREUX. "Ça fait des mois que les syndicalistes CGT Philips se battent, ils sont déterminés à se battre contre des patrons voyous licencient pour accroitre des profits sur le dos des salariés" s'exclame Arlette Laguiller, «c'est bien pour toutes ces raisons que nos camarades vont continuer à se battre comme des forçats » affirme Sandra du NPA parti Olivier Besancenot. Mais cette fois le syndicat CGT du site de Dreux à l'intention de faire converger leurs luttes avec celles d'autres entreprises en galéres, "C'est a nous de continuer le combat des «Conti» des «Goodyear» avec les travailleurs du site de Dreux et des autres boites" concluait Manu CGT de PHILIPS DREUX