Bonne réunion de lancement de la campagne de Jean Pierre Delannoy
Bonne réunion de lancement de la campagne de Jean Pierre Delannoy à l'appel des Collectifs "Tous Ensemble Rhône-Alpes","Continuer la CGT", "Ou va la CGT" et du "Collectif national CGT Lutte de Classe"
Entre 60 et 70 participants à cette réunion, malgré un horaire difficile (18-20h30) et un communiqué du Progrès de Lyon convoquant... dans un autre lieu.
Beaucoup de jeunes, quelques délégués au prochain Congrès de Nantes et des syndiqués de base venus de toute la région (et même depuis l'Auvergne !) pour entendre les motifs de la candidature de JP Delannoy et débattre autour de la question des orientations de la CGT, tant sur le plan idéologique que stratégique.
Après une introduction du collectif " Tous Ensemble Rhône-Alpes", JP Delannoy a pu développer les raisons de sa candidature décidée collectivement à une réunion "Collectif national CGT Lutte de Classe" tenue le 24 Octobre.
Repartant des effets d'une crise économique plus importante encore que celle des années 20, il a expliqué dans le détail en quoi l'orientation actuelle de la direction de la CGT tournait le dos aux intérêts des travailleurs, en substituant à la lutte de classe la collaboration des classes (alignement idéologique de la centrale sur les positions de la CFDT, bilan catastrophique de la stratégie des "journées d'action" sans lendemain et du "syndicalisme rassemblé"...).
Il a retracé la situation dramatique des travailleurs en proie aux licenciement, au chômage partiel, aux blocages des salaires et à la destruction des garenties collectives et la nécessité d'une riposte d'ampleur des travailleurs et de la jeunesse pour s'iimposer face au patronat et au gouvernement.
Notre camarade, avant de passer la parole à la salle a clairement expliqué que sa candidature n'était en rien une candidature individuelle, un combat personnel entre Delannoy et Thibault, mais un acte collectif en cours de structuration contre une orientation, que les "explications" de la direction de la confédération sur le fait qu'il ne pouvait se présenter statutairement n'était que le produit de toute une série d'obstacles mis par les instances dirigeantes depuis des mois et des années à la libre exposition des positions "lutte de classe" dans la CGT, en terminant sur la nécessité d'une centralisation des syndicalistes de lutte autour d'une équipe et d'un collectif national .
La discussion, très riche et dans un esprit de débat fraternel sans tabous qui fait si souvent défaut dans les structures où l'autocensure règne, s'est menée sous la forme de témoignages variés de différents secteurs ou de questions à Jean-Pierre et sur ce qu'il propose pour que la CGT revienne sur les bases d'un syndicalisme démocratique de lutte de classe et de masse.
Après le départ obligé de Jean-Pierre qui retournait dans sa région, la discussion s'est poursuivie entre les militants.
En particulier ont été discutés la question d'un rassemblement à Nantes au premier jour du congrès de la CGT, sur laquelle beaucoup sont partagés par crainte d'un effet "repoussoir" vis-à-vis des délégués et de nombreux militants, ainsi que la question de l'intervention de collectifs (qui rassemblent au-delà de la CGT) dans le débat, pour ne pas prêter le flanc aux accusation malveillantes d'une "destabilisation" issue de l'extérieur.
Les participants se sont quittés avec l'idée qu'il fallait porter le débat, sur la candidature Delannoy mais aussi sur la question de l'orientation de la CGT et sur le salut de son identité de lutte de classe, dans les syndicats et structures territoriales afin que les prises de positions claires se multiplient, et qu'il faut aussi continuer à tisser des liens pour faire vivre les critiques et les propositions qui vont dans ce sens.
Beaucoup de jeunes, quelques délégués au prochain Congrès de Nantes et des syndiqués de base venus de toute la région (et même depuis l'Auvergne !) pour entendre les motifs de la candidature de JP Delannoy et débattre autour de la question des orientations de la CGT, tant sur le plan idéologique que stratégique.
Après une introduction du collectif " Tous Ensemble Rhône-Alpes", JP Delannoy a pu développer les raisons de sa candidature décidée collectivement à une réunion "Collectif national CGT Lutte de Classe" tenue le 24 Octobre.
Repartant des effets d'une crise économique plus importante encore que celle des années 20, il a expliqué dans le détail en quoi l'orientation actuelle de la direction de la CGT tournait le dos aux intérêts des travailleurs, en substituant à la lutte de classe la collaboration des classes (alignement idéologique de la centrale sur les positions de la CFDT, bilan catastrophique de la stratégie des "journées d'action" sans lendemain et du "syndicalisme rassemblé"...).
Il a retracé la situation dramatique des travailleurs en proie aux licenciement, au chômage partiel, aux blocages des salaires et à la destruction des garenties collectives et la nécessité d'une riposte d'ampleur des travailleurs et de la jeunesse pour s'iimposer face au patronat et au gouvernement.
Notre camarade, avant de passer la parole à la salle a clairement expliqué que sa candidature n'était en rien une candidature individuelle, un combat personnel entre Delannoy et Thibault, mais un acte collectif en cours de structuration contre une orientation, que les "explications" de la direction de la confédération sur le fait qu'il ne pouvait se présenter statutairement n'était que le produit de toute une série d'obstacles mis par les instances dirigeantes depuis des mois et des années à la libre exposition des positions "lutte de classe" dans la CGT, en terminant sur la nécessité d'une centralisation des syndicalistes de lutte autour d'une équipe et d'un collectif national .
La discussion, très riche et dans un esprit de débat fraternel sans tabous qui fait si souvent défaut dans les structures où l'autocensure règne, s'est menée sous la forme de témoignages variés de différents secteurs ou de questions à Jean-Pierre et sur ce qu'il propose pour que la CGT revienne sur les bases d'un syndicalisme démocratique de lutte de classe et de masse.
Après le départ obligé de Jean-Pierre qui retournait dans sa région, la discussion s'est poursuivie entre les militants.
En particulier ont été discutés la question d'un rassemblement à Nantes au premier jour du congrès de la CGT, sur laquelle beaucoup sont partagés par crainte d'un effet "repoussoir" vis-à-vis des délégués et de nombreux militants, ainsi que la question de l'intervention de collectifs (qui rassemblent au-delà de la CGT) dans le débat, pour ne pas prêter le flanc aux accusation malveillantes d'une "destabilisation" issue de l'extérieur.
Les participants se sont quittés avec l'idée qu'il fallait porter le débat, sur la candidature Delannoy mais aussi sur la question de l'orientation de la CGT et sur le salut de son identité de lutte de classe, dans les syndicats et structures territoriales afin que les prises de positions claires se multiplient, et qu'il faut aussi continuer à tisser des liens pour faire vivre les critiques et les propositions qui vont dans ce sens.