Châteauroux. Les salariés ont été reçus, hier, par le président du conseil général ; leur direction par le préfet.

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

 

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Dès 8 h 15, les salariés de Mead Emballage ont fait du bruit au pied de la préfecture.

 

Tout a commencé par un énorme roulement de tambours, ceux apportés par les salariés de Mead Emballage, au pied de la préfecture, au moment même où débutait la rencontre entre la direction de l'entreprise et le préfet.
Un bruit qui n'a pas laissé indifférent Louis Pinton, président du conseil général, qui a décidé de rencontrer les représentants du personnel. Il s'est engagé auprès d'eux « à tout faire pour que les engagements pris lors du premier plan social, face à l'ancien préfet, Jacques Millon, soient tenus. » Engagements qui prévoyaient, entre autres, la pérennisation du site de Châteauroux et le maintien des emplois. Les représentants syndicaux, qui étaient accompagnés de Dominique Roullet, Michel Fradet et Michel Bougault, élus de gauche, se sont dits satisfaits de cet entretien.
Mais qu'est-il ressorti de celui qui a eu lieu entre la direction et le préfet ? « Nous avons essayé d'en savoir un peu plus, mais pas moyen, regrette Thierry Jambu, délégué CGT. Alors nous espérons voir le préfet vendredi, pour qu'il nous dise ce qu'il en est. »
Selon nos informations, un autre entretien serait prévu entre Philippe Derumigny et la direction de Mead. A suivre. En tous les cas, ce qui est sûr, c'est que les salariés ne veulent rien lâcher. Ils continuent à occuper leur usine et prévoient des actions pour la semaine prochaine.
Si rien n'est changé dans le plan de marche des dirigeants de la société d'emballage, le site devrait être définitivement fermé à la fin du mois.
Christophe Gervais


SAP accorde une prime exceptionnelle aux membres de son CE sans publicité
http://www.miroirsocial.com/actualite/sap-accorde-une-prime-exceptionnelle-aux-membres-de-son-ce-sans-publicite
juin 10 2010
Thèmes: Rémunération globale, Dialogue social
Tous les membres du CE de SAP France ont bénéficié d'une prime exceptionnelle variant de 1300 à 3500 €, en fonction du salaire. Une compensation de l'éventuel impact sur leur bonus 2009 du temps passé par les élus dans les « nombreuses réunions » programmées en 2009 sur le PSE et le projet de réorganisation juridique. Ce serait une demande des élus. « Ce complément de bonus répond à une demande formulée par les membres du CE », indique la direction. Au total, c'est une enveloppe de 37 000 € qui a été dégagée pour le bonus exceptionnel des élus. L'équivalent de 60 jours de travail auraient été neutralisé...

À noter que la règle objective de calcul a été fixée lors du CE de février 2010 mais ne figure pas dans le PV « pour ne pas choquer les salaries ».

« Parmi les cinq syndicats représentatifs dans l’entreprise, seuls les membres CFTC et CGT du CE ont refusé cette prime qu’ils jugent contraire à l’éthique sociale », lance la CGT qui fait remarquer que les membres du CE de Business Objects, rachetée en 2008, « bien qu’ayant travaillé tout autant et sur les mêmes sujets, n’ont pas eu droit à cette prime ».
Un syndicat CGT qui s'interroge sur les véritables ressorts de cette « prime exceptionnelle à la casse sociale ».

Publié dans Boites en luttes

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