La grève chez Ikea fait tache d’huile

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

France Info - Les salariés d’Ikea réclament 4% d’augmentation, quand la direction propose 1,2% - © AFP / Pierre Verdy

Les salariés d'Ikea réclament 4% d'augmentation, quand la direction propose 1,2% - © AFP / Pierre Verdy

France Info

Parti du siège, situé à Plaisir, dans les Yvelines, le mouvement de grève a gagné hier les magasins de Franconville et de Paris-Nord, dans le Val d’Oise. Des débrayages ont eu lieu dans une dizaine d’établissements. Les syndicats réclament hausses de salaires et amélioration des conditions de travail.

Pour la seconde nuit, ils ont dormi sur place. Sur leur lieu de travail, le magasin Ikea de Plaisir, dans les Yvelines - qui est aussi le siège français du géant suédois de l’ameublement...

Une seconde nuit d’occupation, pour un mouvement de grève qui se durcit. Hier, trois magasins sont restés fermés toute la journée : Plaisir donc, ainsi que Paris-Nord et Franconville, dans le Val d’Oise. Des débrayages ont eu lieu dans une dizaine d’autres établissements.

Que réclament les salariés ? De l’argent, tout simplement. Ikea France dégage toujours des bénéfices énormes, les augmentations de salaires ne suivent pas et les conditions de travail sont exécrables”, explique Jean-Paul Barbosa, CFDT et membre du comité européen, qui cite notamment les CDD pas reconduits, “la baisse de 15 à 20% des heures travaillées en caisse depuis l’arrivée des caisses rapides” et “l’augmentation de la mutuelle”.


De son côté, la direction estime être très claire : chaque année, les salariés peuvent choisir leur temps de travail (33 ou 35h). Quant à la rémunération, elle se construit “dans le temps” : un 13e mois, un “minima le plus bas pour 35H à 1.464,57 euros mensuel brut” et “un plus participation et une prime d’intéressement”.

Pas suffisant, selon les syndicats. Qui réclament une augmentation collective de 4%. La direction, elle, avait proposé 1,2%.
Pour l’heure, les discussions sont au point mort. La réunion prévue aujourd’hui, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, est annulée. La direction pose comme préalable que l’occupation des lieux cesse.

Publié dans Boites en luttes

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