La tension monte chez Sanofi-Aventis
Ce lundi 17 mai 2010, les salariés de Sanofi-Aventis menacés de 1 500 suppression de postes en Ile de France (sites : Romainville, 93; Vitry sur Seine 94; Antony, 92), se sont rassemblés Porte Maillot devant le Palais de congrès où s'est organisée l'assemblé des actionnaires.La présence du syndicat CGT PHILIPS EGP Dreux , des jeunes étudiants de Paris militant au NPA ainsi qu'une délégations CGT TOTAL sont venus soutenir les travailleurs de Sanofi.
Une centaine de salariés de Sanofi-Aventis ont manifesté aujourd'hui devant le Palais des Congrès, à Paris, où se déroulait l'assemblée générale du groupe, pour protester contre les suppressions d'emplois prévus dans ce laboratoire.
« En ce moment, c'est suppressions d'emplois sur suppressions d'emplois, ça commence à bien faire. Le problème, c'est que la direction joue sur les départs volontaires, sur les mesures d'âge, mais c'est inadmissible », a déclaré Thierry Bodin, coordinateur CGT au sein du groupe.
Certains manifestants brandissaient une pancarte attribuant un diplôme fictif de ''Smiling killer" ("tueur souriant") au directeur général du groupe Chris Viehbacher et clamant : « Première entreprise du CAC
Au cours de l'assemblée générale du groupe, Chris Viehbacher a déclaré que la groupe envisageait de pouvoir trouver un repreneur « avant la fin juin ».
Sanofi-Aventis, qui a dégagé en 2009 un bénéfice net consolidé de 5,3 milliards d'euros, est engagé depuis plusieurs mois dans la restructuration de plusieurs de ses activités en France, dont la recherche et développement, la visite médicale et la chimie. L'objectif du groupe est de générer d'ici 2013 deux milliards d'euros d'économies par rapport à 2008.
Midi libre