Le conflit s'enlise entre la direction et les salariés de Pimkie

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

 

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n dépit des fêtes de fin d'année, le mouvement de grève dans les entrepôts français de la chaîne de vêtements Pimkie (Groupe Mulliez), entamé le 16 décembre, se poursuit : selon les syndicats, quelque 200 salariés sur les 276 des entrepôts ont cessé leur travail. "L'entreprise laisse pourrir la situation, estime Valérie Pringuez, déléguée CGT. On va devenir méchants."

Les salariés des entrepôts de Wasquehal et Neuville-en-Ferrain, situés dans le département du Nord, protestent contre les conditions d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Ce plan, annoncé en mai dernier, prévoit la suppression de 190 postes dans la société, dont 138 concernent les fonctions logistiques (préparation de commandes...) exercées en entrepôts. Dans le cadre de ce plan, la direction a proposé, les 24 et 25 novembre, en plus des indemnités légales, la somme de 10 000 euros plus 500 euros par année d'ancienneté. Mais les grévistes réclament d'obtenir immédiatement "au moins autant que ce qu'ont eu les salariés de Xanaka", une autre chaîne du groupe, explique Mme Pringuez. Soit 20 000 euros et 2 400 euros par année d'ancienneté.

 

La direction, qui a fait entre-temps des propositions intermédiaires, refuse désormais d'aller au delà. "Des négociations sont prévues le 12 janvier. Jusque-là, c'est bloqué", indique un porte-parole du groupe qui assure que ce mouvement n'altère pas les livraisons de magasins, effectuées par des entrepôts alternatifs.

Claire Gatinois

Publié dans Boites en luttes

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