Le SDVC, syndicat des vieux cons, analyse la grève du 23 décembre 2009 de Disneyland Paris

"Les salariés ont pu se faire entendre, c'est déjà ça."
- Pas de miracle pour cette journée de grève!
- Tout à fait. La Direction est restée campée sur ses positions, mais les salariés se sont fait entendre.
- Cela pèsera sans doute sur les prochaines négociations.
- On peut l'espérer! Une mobilisation déterminée à l'appel de 2 syndicats sur 7, à 2 jours de Noël, c'était un peu un pari fou, mais un pari réussi.
- Cela aura surtout témoigné de l'exaspération des salariés. Mauvaises conditions de travail, salaires au ras des pâquerettes, avancement professionnel quasi nul...
- Les griefs sont importants contre la Direction de Disneyland Paris. Cette gestion au jour le jour où tout est fait pour te dire "si tu n'es pas content va voir ailleurs" n'est plus acceptable aujourd'hui.
- Il faut y rajouter les inaptitudes partielles au poste de travail. Quand est-ce que la Direction va enfin accepter de traiter les vrais problèmes de l'entreprise?
- J'ai le sentiment qu'elle ne veut pas du tout les traiter, elle préfère pousser les salariés dehors après les avoir cassés.
- Alors, 2010 sera-t-elle l'année du retour au dialogue social?
- C'est tout le mal que l'on souhaite à notre entreprise. Ouvrir des chantiers ambitieux sur la gestion du personnel, la formation professionnelle et l'anticipation des inaptitudes au poste de travail.
- On peut rêver...
- Ah oui, on a oublié la mise en place d'un Comité d'Entreprise au service des salariés.
- Normalement ce devrait déjà être le cas.
- Oui, mais on peut se poser la question : quand les journaux parlent de près de 700 000 euros qui auraient disparu...
- Et on ne sait pas tout...
- Enfin bref, on n'est pas sorti de l'auberge!
- T'as raison, moi je reprendrai bien un peu de fromage...
- Oui, et la bûche glacée, avec de la chantilly s'il vous plait...
- Ensuite ce seront 2 cafés puis l'addition...
Joyeuses fêtes d'après réveillon de Noël, en attendant les fêtes du nouvel an.
Les vieux cons