Les travailleurs sans papiers déterminés à être régularisés

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX




Ils travaillent dans la restauration, la confection ou le BTP. Depuis un mois et demi, 1433 travailleurs sans papiers occupent le pavé près de la Madeleine. Africains, Chinois, Maghrébins… Ils ont investi le siège du Fonds d'assurance formation de l'industrie hôtelière (Fafih) pour obtenir le droit de rester en France.

Commencé le 12 octobre, le mouvement n'a cessé de s'amplifier. D'après les syndicats, il rassemble aujourd'hui 5200 grévistes dans plus de 70 sites à travers toute la France. Mille huit cent entreprises seraient touchées. «Et nous sommes chaque jour plus nombreux», s'enthousiasme Raymond Chauveau de la CGT.

Face à l'afflux de travailleurs à la Fafih, chaque communauté a désigné un délégué pour organiser le quotidien. Principal intermédiaire des 1082 travailleurs africains, Koné Faganda, 49 ans, est arrivé en France il y a 8 ans. Plongeur puis commis, il n'a pas participé au mouvement social de l'année passée. Ce sont des amis qui lui ont parlé de la grève orchestrée par la CGT. «Ici, explique-t-il, il y a un peu de tout : des Maliens, des Mauritaniens, des Sénégalais, des Camerounais… 99% d'entre eux travaillent dans la restauration depuis plusieurs années, mais c'est la première foisqu'ils font grève.»
Sixième semaine de grève des travailleurs sans papiers - Le Jura Libertaire
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