
Éducation et suppression de postes : le double langage de G. Hamel
Qui a dit que le député Hamel ne se souciait pas des problèmes rencontrés dans l’éducation Nationale et de la suppression planifiée des 16 000 postes ? En novembre 2010, ce dernier adressait une question écrite à Luc Châtel pour attirer son attention sur les suppressions envisagées dans l’enseignement catholique ! Pour les autres suppressions de postes prévues en Eure et Loir dans le secteur public, rien, pas un mot. Les élèves de l’école laïque ne sont ils pas des enfants comme les autres ? Notre député ne devrait-il pas être le garant de nos services publics et notamment celui de l’éducation Nationale, si important dans une ville comme la nôtre ? Alors qu’à l’automne dernier, les cortèges enseignants et ATOS manifestaient à Dreux, ils ne parvenaient pas à rencontrer leur député, la grille de la Mairie de notre ville était cadenassée pour empêcher sans doute l’amorce d’un dialogue. Une fois de plus, sur un sujet qui touchait des milliers de familles sur Dreux et qui devait le concerner en tant qu’élu, G. Hamel était aux abonnés absents. Une fois de plus le comble de l’hypocrisie est atteint par le député Hamel, qui à Paris vote le budget qui entérine la suppression des postes d’enseignants et qui en catimini fait croire à une partie de son électorat qu’il va faire fléchir Luc Châtel, le ministre qui prône le remplacement d’un fonctionnaire sur deux !
Question N° 93854 au Ministère de l'Éducation par Gérard Hamel ( Député Maire UMP de Dreux)
Question soumise le 23 novembre 2010 :
M. Gérard Hamel alerte M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les inquiétudes des établissements d'enseignement catholique de son département, des retraits d'emplois d'enseignants étant envisagés pour la rentrée scolaire 2011. En effet, pour la région Centre, cela représenterait un retrait supérieur à trente postes, cet effort devant se prolonger à chaque rentrée pendant au moins trois ans. Cela fragiliserait considérablement tant les écoles que les établissements du second degré. Or des solutions alternatives sont proposées par l'enseignement catholique. Aussi, il le prie de lui indiquer sa position en l'espèce et ses intentions pour préserver la proposition faite aux familles de choisir l'enseignement catholique pour scolariser leurs enfants et maintenir la qualité éducative et pédagogique de cette offre. ( source E)