Montée des luttes au Québec
Les travailleurs du Québec sont confrontés, comme ailleurs, à l’augmentation du chômage et à toute une série de contre-réformes. Le gouvernement provincial du Parti libéral (droite) justifie les suppressions d’emplois et le gel des salaires par le niveau de la dette publique québécoise, qui s’élève à près de 95% du PIB. Dans le même temps, le patronat québécois mène une puissante offensive idéologique pour faire accepter la réduction drastique des dépenses publiques. A l’image des contre-réformes mises en œuvre en France, les services publics québécois sont attaqués à coup de suppressions de postes et de baisse des budgets.
C’est dans ce contexte que les syndicats doivent négocier – avec le gouvernement provincial – la convention collective du secteur public, arrivée à échéance fin mars. On sait ce que le gouvernement et le patronat attendent de cette négociation : dégrader davantage les conditions d’emploi et de salaire des travailleurs du secteur public, dont les revenus sont déjà de 6% inférieurs à ceux du secteur privé.