Pico y pala a fait son festival
(De G à D)Manu Georget, Marcello nowedsztern et baptiste Thomas
La production cinématographique argentine de grande qualité est en plein essor. Alors elle s'est invitée lors du festival Pico y pala, la semaine dernier à Paris. Cinq jours, afin de présenter un autre cinéma argentin, qui permet de s’exprimer, de dénoncer, de témoigner sur les luttes et de proposer des alternatives politiques.
Les mouvements sociaux, les droits de l’homme, les luttes ouvrières, la communication alternative, le travail, le chômage, l'autogestion , les luttes paysannes, l’exploitation des ressources naturelles, la question indigène, la condition féminine, l’éducation, la répression policière et paramilitaire... étaient les thèmes qui ont investi les lieux de ce festival.
À côté d’œuvres récompensées dans le monde entier, il existe une foule de films invisibles, auto-produits, militants, réalisés collectivement avec des petits budgets. Toutes ces images tentent de donner la parole aux « oublié-e-s » des médias, de diffuser des informations qui s’éloignent des discours traditionnels. Bref, ces créations, inédites en France, reflètent une réalité argentine souvent cachée.
(De G à D)Manu Georget, Marcello nowedsztern et baptiste Thomas
Saluons la très belle réussite de ce festival, qui a réuni samedi 10 avril 2010 Manu Georget ( CGT Philips Dreux)Marcello Nowedsztern ( CALPA coordination de soutien aux luttes du peuple Argentin) et Baptiste Thomas ( enseignant - CRAEC Paris III) lors d'un débat concernant la situation des dernières luttes ouvrières en Argentine afin de mettre en paralléle la situation de ce pays à celle que connaît la France.