RER A : Lefebvre félicite les non grèvistes mais comme ils ne demandent rien ils n'auront droit à rien.

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX


RER A : Frédéric Lefebvre met à l'honneur les non-grévistes

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre (photo d'archives) (Sipa)

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre (photo d'archives) (Sipa)

Le porte-parole de l'UMP estime que les non-grévistes pour avoir "défendu l'honneur de leur entreprise" mais le gouvernement n'interviendra pas.Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvrea "salué", lundi 21 décembre, les "80 salariés" qui ont "défendu l'honneur de leur entreprise", en assurant le service minimum sur le RER A.
Lors de son point de presse hebdomadaire, Frédéric Lefebvre a voulu 
"mettre à l'honneur ces 80 cadres et agents qui, eux, n'ont pas demandé de primes", et qui "ont décidé de défendre l'honneur de l'entreprise et des services publics".
"Ils méritent d'être salués parce que c'est grâce à eux que l'on n'a pas vécu les blocages qu'il y avait dans le passé", a-t-il jouté.
"La 
sortie de crise est attendue par tous", "citoyens et secteur économique" et "même par un certain nombre de grévistes", a ajouté le porte-parole du parti présidentiel, qui a dénoncé les "positions ultras" de certains syndicalistes.

Pas d'intervention du gouvernement

Le gouvernement français n'interviendra pas pour le moment pour résoudre la grève sur la ligne A du RER, qui prive de transport un million de personnes par jour en région parisienne depuis douze jours.
Les 
discussions avec la direction étant bloquées, les conducteurs ont reconduit lundi lors d'assemblées générales leur grève pour mardi, a-t-on appris de source syndicale.
La RATP prévoyait pour la journée de lundi un train sur deux aux heures de pointe et un trafic quasiment nul aux heures creuses sur la ligne A.
Eric Nabet, secrétaire général de la CGT pour le secteur Métro-RER, a déploré la"volonté de pourrissement du gouvernement" et le refus de la RTAP "de céder aux revendications" des grévistes.
"On est sur une volonté de faire plier les conducteurs et de lancer un message politique à la veille des élections régionales", a-t-il dit à Reuters, soulignant qu'il y avait un enjeu régional avec les projets autour du Grand Paris.
Rien depuis le dernier échec des négociations

Selon Eric Nabet, à l'exception d'un échange de courrier, il n'y a eu aucune discussion avec la direction depuis l'échec des négociations de la nuit de jeudi à vendredi.
Le Premier ministre, 
François Fillonavait refusé vendredi la nomination d'un médiateur.
Les syndicats réclament une 
augmentation fixe de 120 euros par mois. La direction a évoqué pour sa part une prime variable en fonction des objectifs de régularité qui pourrait atteindre 80 euros.
Pas de médiateur entre le gouvernement et les syndicats

En marge d'un déplacement en Chine, le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a déclaré qu'il avait confiance en la direction de la société pour résoudre le conflit.
"Nous sommes dans le cas d'une grande entreprise publique, son président est l'ancien directeur de cabinet d'un Premier ministre, donc quelqu'un d'habitué aux dialogues et aux situations difficile", a-t-il dit aux journalistes.
"Pierre Mongin a la confiance du gouvernement pour discuter, très franchement il n'est pas besoin de rajouter à la RATP quelqu'un entre la discussion et les syndicats", a-t-il ajouté.

C'est "un problème catégoriel"

Il s'est dit confiant car le motif de la grève, un dossier salarial, était propre à l'entreprise. "C'est un problème très sectoriel et nous souhaitons que ça ne dure pas jusqu'à la Saint- Sylvestre. Un problème assez catégoriel ca doit pouvoir se régler", a-t-il dit.
La présidente du Medef Laurence Parisot a déploré sur Europe 1 lundi matin la poursuite de cette grève.
"Cette situation est dommageable pour de nombreuses entreprises de la région Ile-de-France, c'est aussi catastrophique pour la 
réputation de notre pays", a-t-elle dit.
"En France, on a le sentiment que les choses ne peuvent se passer que sous la menace, d'une manière extrêmement compliquée, avec une incertitude très grande", a-t-elle ajouté.
Selon elle, une série d'entreprises de commerce, à la Défense notamment, sont "cruellement" touchées.


(Nouvelobs.com avec AFP)
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Publié dans Service public

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