Solidarité de classe avec le peuple Grec.Défendons-nous nous-mêmes en défendant les travailleurs grecs

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

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Le peuple grec et sa classe ouvrière sont victimes d'un gigantesque racket de la part de l'UE, du FMI, du gouvernement et du grand Capital.
Pour soutenir le profit des grands monopoles privés, ce gang mène partout et depuis des années des politiques anti-populaires qui ont débouché sur la crise capitaliste que nous connaissons actuellement, avec notamment pour conséquence des déficits publics creusés à coups de subventions pour le capital. Il se sert maintenant de sa crise et de ses déficits pour faire passer la Grèce sous le contrôle direct de l'UE et du FMI, pour lui « prêter » des milliards dont les intérêts vont enrichir les grands banques allemandes, françaises ou étatsuniennes, et pour imposer aux travailleurs grecs une terrible régression (baisses des salaires, augmentations des impôts et des prix, casse des retraites, fin de toute politique d’investissements nationaux, de financement de l’éducation, de la Recherche ...), au nom du remboursement de la « dette ».
 
Le peuple grec a raison de se révolter contre cette gigantesque opération de gangstérisme, de dire NON aux sacrifices pour la population, non à l'UE, au FMI et à leur prise de contrôle sur le pays !
Le Front Syndical de Classe salue les travailleurs grecs et en particulier le PAME qui, par ses positions de classe, joue un rôle central et unificateur dans la résistance populaire.
 
La situation grecque n'est pas isolée en Europe ; déjà les médias aux ordres se tournent vers le Portugal, l'Espagne, l'Irlande, l'Italie.... En France, tout ce que connaît notre pays de force réactionnaire utilise la situation grecque pour intimider le peuple et lui faire accepter le recul qu'exige le Medef, avec l'utilisation de pseudo-économistes, de « philosophes », éditorialistes d’autant plus à l’aise pour disserter sur les sacrifices populaires qu’ils sont grassement payés pour cela par les puissants.
 
En réalité, c’est une guerre qui est déclarée en Europe entre les forces du grand capital et les peuples. A la faveur de la crise capitaliste est planifié l'assaut final contre les acquis populaires qui restent encore en place après 25 années de politiques anti-populaires dans tous les pays. La Grèce est le banc d'essai de la liquidation de toutes les conquêtes sociales, de la mise sous tutelle d’un pays et de sa livraison totale aux intérêts privés.
 
On se demande dans ces conditions à quoi peut bien servir la Confédération Européenne des Syndicats qui depuis des années se proclame porte-parole des travailleurs européens et qui n'a su qu'accompagner tous les mauvais coups de Bruxelles et empêcher toute construction d'une Europe des Luttes !
 
La solidarité internationale avec le peuple grec et ses organisations de classe doit aujourd'hui prendre toutes les formes nécessaires : pétitions, rassemblements devant l'Ambassade de Grèce et les consulats, motions de soutien... Mais la meilleure solidarité que les travailleurs français peuvent développer est de suivre l'exemple grec et d'entrer eux-mêmes en lutte tous ensemble contre la même trinité UE-gouvernement-grand capital qui impose en France aussi une régression sans limite en se cachant derrière SES déficits pour justifier l'étranglement des salariés, tandis que les multinationales continuent d'accumuler les profits.
 
Soutien au peuple grec, au PAME et à ses grèves générales !
En France comme en Grèce, contre la casse des retraites, des services publics, de l'emploi, des salaires, contre les plans de « régression sociale», c'est tous ensemble en même temps à partir de nos luttes à la base que nous pourrons gagner contre le pouvoir patronal, comme en 36, 45, 68 ou 95 !


Front Syndical de Classe, 2 mai 2010

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A
<br /> je crois qu as coté des subprimes des etats uni c est de la rigolade ,ece la fin de l euro , mdr<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Le gouvernement britannique– fait face à un déficit gigantesque, qui représente, en 2009-2010, 11,8 % du PIB, soit presque le même niveau que la Grèce. .<br /> <br /> À tel point que certains économistes s’inquiètent de ce que la Grande-Bretagne puisse être le prochain pays attaqué par les marchés.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> la Grèce ne parvienne pas à redresser ses finances et par la peur d'une contagion de la crise<br /> , avec l'Espagne en ligne de mire le Portugal et la France<br /> . la Grèce as obtenu de la zone euro et du FMI des prêts de 110 milliards<br /> la monnaie unique reste par ailleurs durement pénalisée par la crainte que la crise de la dette grecque ne s'étende à d'autres membres<br /> Des rumeurs selon lesquelles d'autres agences de notation allaient dégrader la note de l'Espagne et selon lesquelles Madrid pourrait demander une aide financière colossale au FMI<br /> ils ont fait plonger les Bourses dans le monde.<br /> Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a même prédit mardi la fin possible de l'euro si l'Europe ne parvient pas à régler ses "problèmes La gréce , l Espagne , la hongrie , la France<br /> «Quand on aura vu à quel point il a été difficile à l'Europe d'adopter une position commune pour aider un des plus petits pays, on réalisera que si un pays un peu plus grand a des difficultés, il<br /> est probable que l'Europe aura encore plus de mal» à se mettre d'accord, a-t-il dit.<br /> il faut faire sortir de la zone euro la gréce<br /> et comment y sont ils entré<br /> <br /> <br />
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