Soutien aux syndicalistes et travailleurs pour la grève générale du syndicat SOECN d'ARGENTINE

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

clip_image002-3.jpg

Sindicato de Obreros y Empleados Ceramistas de Neuquén

APOYO A LOS SINDICALISTAS Y TRABAJADORES FRANCESES POR LA HUELGA GENERAL

Sindicato de Obreros y Empleados Ceramistas de Neuquén

Las Heras 194

Tel. (0299) 441 30 63

Neuquén Capital CP 8300

ARGENTINA

prensaobrerosdezanon@neunet.com.ar

Neuquén, 12 de Octubre de 2010.

Compañeros y compañeras:

Desde la Patagonia, Argentina les enviamos un gran saludo a nuestros hermanos-as de clase que están en lucha en Francia.

Somos integrantes del Sindicato Ceramista de Neuquén, un sindicato que participa en nuestro país en la construcción de un movimiento sindical de base, antiburocrático y democrático. Lo hacemos participando en cada lucha desde nuestro punto de vista clasista, combativo e internacionalista.

Seguimos con mucha atención estos días las huelgas y manifestaciones contra la “reforma” antipopular y antiobrera de las jubilaciones del gobierno Sarkozy. Podemos ver con alegría, que los niveles de acatamiento a la huelga y los números de manifestantes es al menos tan alto como en las jornadas precedentes del 7 y 23 de septiembre.

Según los medios internacionales, hoy Martes han marchado en las diferentes ciudades de su país 3 millones de manifestantes! Nos sentimos parte y vivimos como propia esta respuesta obrera a los ataques capitalistas.

Durante la década de los noventa, llamada de “neoliberalismo”, nos decían los políticos de nuestros países latinoamericanos junto a los grandes empresarios que si los trabajadores aceptábamos la flexibilidad laboral, la pérdida de nuestras conquistas, los despidos, etc, era para alcanzar en un futuro los mismos niveles de desarrollo que los países de Europa o EE.UU. De aquellas mentiras sólo quedaron mayor hambre y miseria para nuestros pueblos. Pero también hubo resistencia, luchas, revueltas populares y jornadas revolucionarias que a lo largo y ancho del continente terminaron con aquellos gobiernos “neoliberales”.

Hoy en día estamos asistiendo a un fenómeno contrario: en Europa o EE.UU., las burguesías quieren rebajar los niveles de vida y las condiciones de trabajo a los niveles de los trabajadores del “Tercer Mundo”, es decir de los países dominados por el imperialismo. Quieren que los trabajadores paguen su crisis capitalista. De ahí los brutales ataques a las conquistas históricas de los trabajadores (jubilaciones, convenios colectivos, derechos laborales, etc.), en Grecia, en el Estado español, en Gran Bretaña o en Francia.

Por eso compañeros y compañeras afirmamos que su lucha es nuestra lucha. Una victoria obrera contra Sarkozy y sus amigos, contra la burguesía imperialista, sólo nos puede reforzar a nosotros en nuestra lucha contra la burguesía local y las multinacionales.

Sabemos también, como bien lo dicen ustedes, que hace falta más que algunas jornadas puntuales de huelga general para que retroceda el gobierno. Lamentablemente las direcciones oficiales mayoritarias de los sindicatos conducidos por la burocracia sindical, actúan igual tanto en Argentina como en Francia. Derrochan toda nuestra lucha y energía colaborando con los grandes empresarios y los gobiernos que aplican planes antiobreros, lejos de encarar una lucha seria y profunda.

Pero nuestra clase está luchando, y ésta es una gran noticia. Es una oportunidad para avanzar en construir un fuerte movimiento huelguista de base, clasista, autoorganizado y democrático. Es lo que tiende a emerger en algunos sectores. Esperamos que aquellas tendencias se desarrollen lo más posible y se les pueda exigir e imponer a las grandes organizaciones una huelga general hasta el retiro de la antipopular reforma de las jubilaciones y que la crisis la paguen los capitalistas.

Reciban entonces compañeras y compañeros en estos días de huelga, nuestro más caluroso saludo clasista, combativo e internacionalista, desde el Sur de la Argentina desde nuestro Sindicato Ceramista y desde las experiencias de control obrero y ocupaciones de planta de Stefani y Zanon y Del Valle.

La clase obrera, no tiene fronteras.

COMISION DIRECTIVA DEL SINDICATO CERAMISTA DE NEUQUEN

PD: se resolvió enviar declaración en la última reunión de Comisión Directiva ampliada, con la presencia de compañeros ceramistas de las 4 fabricas que integran el Sindicato: Cerámica Neuquén, Cerámica Del Valle (Bajo gestión Obrera) Cerámica Stefani (Gestión Obrera) Cerámica Zanon.

 

 

clip image002-3 

 

Sindicato de Obreros y Empleados Ceramistas de Neuquén

 

SOUTIEN AUX

SYNDICALISTES ET TRAVAILLEURS POUR LA GREVE GÉNÉRALE

Sindicato de Obreros y Empleados Ceramistas de Neuquén

Las Heras 194

Tel. (0299) 441 30 63

Neuquén Capital CP 8300

ARGENTINE

prensaobrerosdezanon@neunet.com.ar

Neuquén, le 12 octobre 2010

Cher/es camarades,

Nous vous prions de bien vouloir recevoir depuis la Patagonie argentine, cher/es soeurs et frères de classe actuellement en lutte en France, cette motion de solidarité.

Le Syndicat de Céramistes de Neuquén (SOECN) est un syndicat qui participe dans notre pays à la construction d’un mouvement syndical de base, antibureaucratique et démocratique. Nous le construisons en participant à toutes les luttes sur la base de notre orientation, lutte de classe, combative et internationaliste.

Nous avons suivi attentivement au cours de ces derniers temps les grèves et manifestations contre la « réforme » anti-ouvrière et anti-populaire des retraites voulue par le gouvernement Sarkozy. Nous avons pu constater avec beaucoup de joie que les niveaux d’adhésion à la grève et le nombre de manifestants a été au moins aussi important que lors des précédentes journées d’action des 7 et 23 septembre.

D’après les médias internationaux, trois millions de manifestants ont battu le pavé aujourd’hui mardi dans différentes villes de votre pays. Nous sentons que cette réponse ouvrière face à l’offensive capitaliste est également la nôtre.

Pendant les années 1990, les années du « néolibéralisme », les politiciens et les entrepreneurs de nos pays d’Amérique latine nous disaient que si nous acceptions la flexibilité, la perte de nos acquis, les licenciements, etc., nous allions à terme accéder au même niveau de développement que les pays européens ou que les Etats-Unis. Ces mensonges n’ont fait que générer plus de misère et de faim pour nos peuples. Mais il y eut également des phénomènes de résistance, des luttes, des révoltes populaires et des journées révolutionnaires qui du Nord au Sud du continent ont fini par mettre un terme à ces gouvernements « néolibéraux ».

Nous assistons aujourd’hui à un phénomène inverse : en Europe ou aux Etats-Unis les bourgeoisies veulent revoir à la baisse les conditions de vie et de travail des salariés à des conditions digne du « Tiers-Monde », c’est-à-dire des pays dominés par l’impérialisme. Les patrons veulent que ce soient les travailleurs qui payent leur crise. C’est-là la raison des attaques extrêmement violentes contre les acquis historiques des travailleurs (retraites, conventions collectives, droit du travail, etc.) que connaissent la Grèce, l’Etat espagnol, la Grande-Bretagne ou la France.

C’est pour cela cher/es camarades que nous affirmons que votre lutte est également la nôtre. Une victoire ouvrière contre Sarkozy et ses amis, contre la bourgeoisie impérialiste, ne pourrait que nous renforcer dans notre lutte contre la bourgeoisie locale et les multinationales.

Nous avons également, comme vous le dites d’ailleurs, qu’il faut plus que des journées d’action en saute-mouton pour faire reculer le gouvernement. Malheureusement les directions confédérales majoritaires conduites par la bureaucratie syndicale agissent de la même manière chez vous en France comme ici en Argentine. Elles gaspillent nos luttes et notre énergie en collaborant avec le patronat et les gouvernements en faisant appliquer leurs programmes anti-ouvriers au lieu d’appeler à une lutte conséquente et de fond.

Mais notre classe est en train de lutter, et ça c’est une excellente nouvelle. C’est une opportunité historique pour avancer vers un fort mouvement de grève par en bas, lutte de classe, auto-organisé et démocratique. C’est ce qui tend à faire surface dans certains secteurs. Nous espérons vivement que ces tendances se développeront le plus possible et qu’il soit possible d’exiger et d’imposer aux grandes organisations la grève générale jusqu’au retrait de la contre-réforme des retraites de manière à ce que ce soient aux capitaliste de payer leur crise.

En ce sens cher/es camarades, veuillez recevoir en ces jours de grève nos plus chaleureuses salutations lutte de classe, combatives et internationalistes depuis le Sud de l’Argentine de la part de notre Syndicat Céramiste et des expériences de contrôle ouvrier et occupations d’usine de Stefani, Del Valle et Zanon.

COMMISSION DIRECTIVE DU SYNDICAT CERAMISTE DE NEUQUÉN

 

PS. La dernière réunion élargie de la Commission Directive du SOECN qui a compté sur la participation des camarades céramistes des quatre usines du Syndicat (Cerámica Neuquén, Cerámica Del Valle (Sous Gestion Ouvrière) Cerámica Stefani (Sous Gestion Ouvrière) et Cerámica Zanon Fasinpat (Sous Gestion Ouvrière) a décidé d’envoyer cette déclaration.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article