Total : Dunkerque réclame

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

Un appel à cesser le travail pourrait être annoncé jeudi, alors que le groupe doit tenir mercredi une table-ronde sur l'avenir des sous-traitants du site, qui va être fermé.

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Les syndicats de la raffinerie des Flandres à Dunkerque (Nord) ont indiqué, mardi 9 mars, qu'ils envisageaient de lancer un nouvel appel à la solidarité des autres raffineries françaises du groupe, face aux menaces de fermeture qui pèsent sur le site.

"Je dis à leurs salariés: 'Vous avez vu ce qu'ils ont fait, réveillez-vous et aidez-nous'", a déclaré Philippe Wullens, délégué Sud, majoritaire sur le site, devant une cinquantaine de salariés réunis devant la raffinerie, en grève depuis le 12 janvier et où le mouvement a été reconduit mardi à l'unanimité. Le dirigeant syndical a cependant reconnu que "retrouver la même dynamique" que lors du mouvement du mois précédent serait "difficile".
Une intersyndicale Sud-CGT-FO pourrait néanmoins entériner jeudi un appel aux cinq autres raffineries de Total en France à cesser de nouveau le travail, après avoir déjà fait grève du 17 au 23 février, provoquant un début de pénurie de carburant. A l'exception de la raffinerie des Flandres (380 salariés), pour laquelle Total ne voulait prendre aucun engagement de pérennité, tous les sites avaient suspendu leur mouvement après avoir reçu des garanties sur le maintien de leur activité au cours des cinq prochaines années. La raffinerie de Dunkerque (380 salariés et environ 400 sous-traitants) est à l'arrêt depuis septembre.

Compensations

Total a confirmé lundi en comité d'entreprise extraordinaire l'arrêt définitif du raffinage à Dunkerque et annoncé en compensation la création d'un centre d'assistance technique, d'une école de formation au raffinage et la participation à la construction par EDF d'un terminal méthanier à Dunkerque, qui créerait 50 emplois directs et 150 indirects. Total y serait associé à hauteur de 10%, soit 1 milliard d'euros, la décision devant être prise avant l'été.
Ces promesses n'ont pas suffi à calmer les salariés, une partie d'entre eux envahissant le siège de Total à La Défense (Hauts-de-Seine) mardi en milieu de journée avant d'être refoulés par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogènes. Les syndicats ont par ailleurs commandé des expertises sur l'évolution des raffineries en France, et la CGT, majoritaire dans la branche raffinage, a menacé de saisir la justice pour entrave à l'information.
Une table ronde doit réunir des représentants des collectivités territoriales, du Medef, de Total et des organisations syndicales mercredi en sous-préfecture à Dunkerque. A cette occasion, les grévistes exigeront la nomination d'un médiateur.

Les syndicats de la raffinerie des Flandres à Dunkerque (Nord) ont indiqué, mardi 9 mars, qu'ils envisageaient de lancer un nouvel appel à la solidarité des autres raffineries françaises du groupe, face aux menaces de fermeture qui pèsent sur le site.

"Réveillez-vous et aidez-nous"

"Je dis à leurs salariés: 'Vous avez vu ce qu'ils ont fait, réveillez-vous et aidez-nous'", a déclaré Philippe Wullens, délégué Sud, majoritaire sur le site, devant une cinquantaine de salariés réunis devant la raffinerie, en grève depuis le 12 janvier et où le mouvement a été reconduit mardi à l'unanimité. Le dirigeant syndical a cependant reconnu que "retrouver la même dynamique" que lors du mouvement du mois précédent serait "difficile".
Une intersyndicale Sud-CGT-FO pourrait néanmoins entériner jeudi un appel aux cinq autres raffineries de Total en France à cesser de nouveau le travail, après avoir déjà fait grève du 17 au 23 février, provoquant un début de pénurie de carburant. A l'exception de la raffinerie des Flandres (380 salariés), pour laquelle Total ne voulait prendre aucun engagement de pérennité, tous les sites avaient suspendu leur mouvement après avoir reçu des garanties sur le maintien de leur activité au cours des cinq prochaines années. La raffinerie de Dunkerque (380 salariés et environ 400 sous-traitants) est à l'arrêt depuis septembre.

Compensations

Total a confirmé lundi en comité d'entreprise extraordinaire l'arrêt définitif du raffinage à Dunkerque et annoncé en compensation la création d'un centre d'assistance technique, d'une école de formation au raffinage et la participation à la construction par EDF d'un terminal méthanier à Dunkerque, qui créerait 50 emplois directs et 150 indirects. Total y serait associé à hauteur de 10%, soit 1 milliard d'euros, la décision devant être prise avant l'été.
Ces promesses n'ont pas suffi à calmer les salariés, une partie d'entre eux envahissant le siège de Total à La Défense (Hauts-de-Seine) mardi en milieu de journée avant d'être refoulés par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogènes. Les syndicats ont par ailleurs commandé des expertises sur l'évolution des raffineries en France, et la CGT, majoritaire dans la branche raffinage, a menacé de saisir la justice pour entrave à l'information.
Une table ronde doit réunir des représentants des collectivités territoriales, du Medef, de Total et des organisations syndicales mercredi en sous-préfecture à Dunkerque. A cette occasion, les grévistes exigeront la nomination d'un médiateur.
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Publié dans Boites en luttes

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