Trois caissières de chez Ed licenciées... Et l'UMP qui parlait de volontariat et de liberté !

"On a profité d'un contexte économique difficile pour nous mettre le couteau sous la gorge. Je travaille déjà le samedi toute la journée. J'ai refusé de travailler aussi le dimanche parce que c'est le seul jour où je peux voir mon fils de 16 ans, qui est en sport études. Donc, en fait, il fallait choisir entre mon travail et ma famille. Nous sommes trois caissières en tout à avoir été licenciées pour refus du travail dominical. Aujourd'hui, on demande notre réintégration" : Etelvina Fernandes, caissière depuis 5 ans chez Ed à Oyonnax, sur l'antenne de RMC, citée par Le Post. Rions un peu, très jaune, en relisant la déclaration du ministre du Travail, Xavier Darcos, défendant la loi UMPiste sur le travail dominical : "Je suis certain que votre assemblée (...) ne remettra pas en cause les équilibres de ce texte qui protège les salariés, soutient les entreprises qui les emploient et répond aux attentes de la très grande majorité des Français". En tout cas pas à celles des caissières d'Ed qui voulaient juste avoir un (seul) jour pour leur famille - il faut voir pour quel salaire, en plus !
La suite sur le blog d'Olivier Bonnet Travail dominical : qui parlait de volontariat ? - Plume de presse (18 October 2009)