Vague de licenciements fin octobre en France

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX


 
Voici quelques exemples illustrant la vague de licenciements qui s'abbat dans toutes les régions de France. Jusqu'à quand les travailleurs devront-ils subir le talon de fer du capital?
Les luttes dispersées et isolées ne peuvent obtenir de réels reculs du patronat. La seule solution c'est bien la coordination de toutes les entreprises frappées par les plans de destruction de l'emploi pour affirmer ensemble et massivement la nécessité urgente de l'interdiction des licenciements. C'est bien une manifestation nationale à Paris qu'il faut organiser pour inverser la situation et faire reculer le patronat. C'est le sens de la campagne du NPa, "Nos emplois, pas leurs profits!"
Déjà, des initiatives sont prises en commun à l’échelle d’une branche ou d’une région. Cette mobilisation réelle, à partir de la base, peut et doit faire boule de neige.

Bohain-en-Vermandois   (http://www.aisnenouvelle.fr)

36 licenciements, la fin de Bohain-Picardie

 

 Aujourd'hui, 36 employées quittent définitivement leur usine. Bohain-Picardie, située rue Paulin-Pecqueux, met la clé sous la porte.

La morosité était de mise, ces jours derniers, dans l'atelier dont le propriétaire est toujours M. Mercier. Ce dernier a transmis en juillet 2008, pour l'euro symbolique, son entreprise à un patron du Nord. Jean Malraux, acquéreur en même temps d'une société de broderie à Villers-Outréaux, à quelques kilomètres de Beaurevoir, n'aura pas fait long feu à Bohain-en-Vermandois. « Depuis un an, il est en Asie. On ne le voit jamais. Il nous a complètement délaissés », expliquent des fidèles ouvrières, abandonnées à leur sort. Elles sont effarées. « Et dire que l'on va se retrouver au chômage dans un contexte économique déjà plus que difficile », lâche une autre dame de Saint-Quentin.
Une première vague d'une dizaine de licenciements avait eu lieu officiellement début septembre. Aujourd'hui, c'est toute l'usine qui est concernée. « Il n'y a pas de solution possible pour sauver la boîte. C'est bien beau de nous proposer une reprise à quelques-unes d'entre nous. Avec le peu de prime que l'on va toucher et un manque de capacité en gestion dans le domaine administratif, on ira droit dans le mur. Comme aujourd'hui parce que la trésorerie ne suit plus », déclare la contredame.
La concurrence de l'étranger n'est pas le seul motif de la liquidation prononcée par la juridiction consulaire. Sylvette Carpentier a vécu 38 ans dans la confection. A 54 ans, elle vit son troisième licenciement. « Je suis dégoûtée », dit-elle. Elle a tenu bon de longs mois avec une équipe d'ouvrières impliquées pour assurer le travail et les commandes pour la confection de linge de vêtement et de prêt-à-porter.
La décision du tribunal de commerce, en date du 16 octobre, est inéluctable. Le personnel est âgé entre 35 et 55 ans. Seule une personne a suffisamment de trimestres, à 57 ans, pour faire valoir ses droits à la retraite.
La dernière confection bohainoise meurt deux mois avant Noël. Ce n'était vraiment pas le cadeau attendu pour toutes ces dames livrées à elles-mêmes depuis longtemps. Trop puisque la ficelle a fini par casser. Le fait que le pôle Emploi viendra à leur rencontre pour étudier leur avenir et une maigre consolation. Une employée de Vaux-Andigny conclut. « En 2004 mon mari était licencié de Transtex. C'est mon tour maintenant. La région va devenir sinistrée ».


De notre correspondant MB

 

vendredi 30 octobre 2009 – (http://www.lamontagne.fr)

Praxy finances reprend Bourbié: 105 licenciements à Issoire

Le tribunal de commerce a rendu ce vendredi matin sa décision sur l'avenir des salariés de Bourbié (Issoire). C'est la solution la plus attendue qui a été retenue: Praxis Finances sera donc le repreneur de l'entreprise. Avec à la clé un plan social de 121 licenciements, dont 105 à Issoire.
L'audience a été marquée par quelques incidents à l'entrée du tribunal, dûs à une incompréhension entre le service d'ordre et les salariés. Lesquels ont forcé les barrières de sécurité pour entrer dans l'établissement.
Reçus par Brice Hortefeux
A 17h30, les salariés seront reçus, comme prévu, par Brice Hortefeux. Hier, ils étaient une centaine à se rendre dans le fief du ministre à Saint-Saturnin (63).
Auparavant, une délégation avait été reçue en sous-préfecture afin de faire un nouveau point sur le dispositif d'accompagnement des salariés licenciés. 
  

Limoges (http://www.lepopulaire.fr)
vendredi 30 octobre 2009

21 licenciements prévus à Innodec

Vingt-et-un licenciements pour raisons économiques sont prévus à l'entreprise Innodec de Limoges, affirme le syndicat CGT. L'annonce a été faite lors de la dernière réunion du comité dentreprise. La société Innodec basée à Limoges, route du Palais, emploie 178 salariés répartis sur sept sites en France. La direction envisage de supprimer le département "outils de découpe" de l'unité de Limoges, indique la CGT. Cela entraînerait la suppression de 21 postes. La CGT appelle les salariés à cesser le travail aujourd'hui, vendredi.  

 

 

TOURCOING  (http://www.nordeclair.fr)

Licenciements et dépôt de bilan au Peignage Dumortier

 «L'entreprise est en péril», s'alarment les salariés.
Dernier peignage de France et leader européen dans la préparation de fibres textiles, le Peignage Dumortier a déposé le bilan hier. Le tribunal de commerce de Roubaix-Tourcoing lui a donné son feu vert pour la poursuite de l'activité.
Le Peignage Dumortier, dernier de France, vit des heures sombres. Après l'annonce d'un plan social avec 24 licenciements à la clé, lundi, l'entreprise (77 salariés) a finalement déposé le bilan hier. Le tribunal de commerce de Roubaix-Tourcoing l'a toutefois autorisé à poursuivre son activité.
Un administrateur judiciaire a été nommé. Il rencontrera ce matin direction et syndicats. « On nous laisse un peu de temps pour montrer que l'entreprise est pérenne », note Bernard Helle, le PDG.
Une aide de LMCU
Baisse d'activités et des commandes, chômage partiel, salaires virés en retard..., depuis un an et plus encore ces trois derniers mois, la situation du Peignage Dumortier, créé en 1896 à Tourcoing, avait suscité l'inquiétude des syndicats. « L'entreprise est en péril », nous confiait, lundi, Cathy Terrain, déléguée CGT. « C'est dommage d'en arriver là avec des machines au top », regrette Michel Chastang, délégué syndical CFE-CGC, dans la maison depuis trente ans. Comble de l'ironie, une bonne partie des machines textiles du Peignage Dumortier proviennent de l'usine Asselin-Thibeau, basée elle aussi à Tourcoing. Asselin-Thibeau qui doit fermer son site tourquennois dans le courant de l'année 2010...
Le 2 octobre dernier, la communauté urbaine avait voté une aide de 300 000 E au Peignage Dumortier. Une aide que son PDG n'a pas souhaité toucher, n'étant pas « en capacité de la rembourser ». Silencieux sur le sujet depuis le début de la semaine, Michel-François Delannoy, maire de Tourcoing et vice-président de LMCU, doit s'exprimer aujourd'hui.

Social sarreguemines (http://www.republicain-lorrain.fr
Trente-six licenciements chez Pierron
Placé en redressement judiciaire depuis juillet, le groupe Pierron a décidé de fermer son département Education, situé à Chassieu, dans la banlieue lyonnaise. Ceci entraînant le licenciement de 36 salariés, à Chassieu et Sarreguemines. En cause, des problèmes de trésorerie dûs notamment à des délais de paiements des clients trop longs.
Du côté de Chassieu, les salariés sont en colère. Quatre représentantes du comité d’entreprise sont venues rencontrer le PDG du groupe, Jean-Marcel Pierron, pour lui demander des explications. «Notre département fonctionnait bien, avec un chiffre d’affaires de 8 à 9 M€ », explique Marie-Josée Perez. « C’est l’incompétence de la direction qui nous a placés dans cette situation. C’est un immense gâchis ! » Sur le site, «il y a une profonde déprime. On enregistre une hausse des arrêts maladie… » Notamment parce que les salariés se savent sacrifiés au profit de Sarreguemines, mais aussi parce qu’ils n’ont pour la plupart toujours pas reçu leur lettre de licenciement. Les empêchant de faire le deuil de leur emploi, mais aussi de leur savoir-faire au service d’une marque qui leur tient à cœur. Le département est spécialisé dans le matériel pédagogique pour les maternelles et primaires. « Nous sommes des vaches à lait qu’on fait avancer à coup de bâton vers l’abattoir. »
Jean-Marcel Pierron défend ce choix. «Si on veut que l’entreprise vive demain, il faut en passer par là. Je préfère recentrer l’activité sur Sarreguemines », siège historique de cette entreprise familiale fondée en 1871. Et n’exclut pas «d’embaucher du personnel à Sarreguemines dans les prochains temps ».

Publié le 27/10/2009  http://www.ouest-france.fr

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  A Nort-sur-Erdre,73 licenciements sur 100 postes :l’usine Samro est bloquée

Déjà touchés par la menace d’un plan social (73 licenciements prévus sur 100 postes), les salariés du site de Nort-sur-Erdre de la Samro (fabriquant de remorques de camions) sont en colère. « La direction a fait transporter le week-end dernier les produits finis, vers les autres sites de Balbigny (Loire) et de Fontenay-le-Comte (le siège en Vendée), à l’aide de véhicules stockés dans la cour ! »

Alors, depuis ce matin, « et pour une durée indéterminée », la quarantaine de personnes en chômage partiel total jusqu’à la fin de la procédure du plan social, et leurs collègues en congés, empêchent toute entrée ou sortie de matières premières. Clients, fournisseurs, représentants et même commerciaux de la société : personne ne peut entrer.

Dans les ateliers, la trentaine d’ouvriers non touchée par les mesures de chômage continue son travail normalement. En attendant de manquer de matières premières…

Les salariés veulent le maintien des emplois et disent non aux 73 licenciements prévus sur le site de Nort-sur-Erdre. Le prochain CCE (Comité central d’entreprise), vendredi 6 novembre, devrait se tenir ailleurs qu’à Fontenay. Les salariés de la première entreprise privée de Nort-sur-Erdre « lancent également un appel aux habitants ».

Montigny-en-Cambrésis : 14 licenciements chez Denimal

lundi 26.10.2009 (http://www.lavoixdunord.fr)

Les entreprises textiles du Cambrésis souffrent de la conjoncture, et notamment Tissage Adolphe-Denimal.

La dentelle ne va pas fort. Plus généralement, les entreprises textiles du Cambrésis souffrent de la conjoncture. Des entreprises parmi lesquelles Tissage Adolphe-Denimal, installée à Montigny-en-Cambrésis. Jusqu'en début d'année, la société spécialisée dans le tissu d'ameublement haut de gamme, placée sous le patronage du groupe Pierre-Frey, comptait encore 45 salariés. Depuis une semaine, ils ne sont plus que 23. Soit une diminution de près de la moitié de l'effectif.

Huit licenciements étaient déjà intervenus en janvier dernier. La semaine dernière, ce sont cette fois 14 personnes qui ont été remerciées, certaines dans le cadre de suppressions de postes. Une situation dont le directeur Jean-Claude Denissel s'explique par la « chute d'activité » dont a été victime, à l'image de ses pairs, la société montignacienne. Ce, « à cause du positionnement de l'euro par rapport au dollar et à la livre, dans deux pays auxquels nous destinons nos produits » de même que « la concurrence de plus en plus pressante des pays asiatiques, surtout l'Inde » et ce, même « dans le haut de gamme ».

Ce ne sont pas les premières difficultés que Tissage Denimal traverse depuis sa création en 1958, et de celles-ci - qui se sont fait sentir dès « le dernier trimestre 2008 » - le directeur de la société montignacienne espère bien également se relever : « On a tout fait pour », confirme Jean-Claude Denissel. Évoquant les mesures de chômage partiel prises « quasiment depuis le début de l'année » :« On ne travaillait parfois que deux ou trois jours par semaine. » Semble-t-il que les mesures pour le moins drastiques engagées - et les licenciements en premier lieu - ont fait leur effet : « Depuis que nous avons restructuré, nous ne faisons plus de chômage partiel », souligne M. Denissel.

Une embellie qui n'est pas du goût de tous, et notamment de cet homme qui, au nombre des licenciés, attestait hier que leur départ a entraîné non seulement l'arrêt du chômage partiel mais aussi « le passage en modulation haute ». Un redémarrage de l'activité qui donne à penser à ce récent chômeur, qui bénéficie toutefois, comme la majorité de ses compagnons d'infortune, du dispositif de convention de reclassement personnalisé qui lui assure 80 % de son salaire et une formation pendant 8 mois pour favoriser sa reconversion. Une chose est sûre pour lui : ce ne sera plus dans le textile.

 

(http://www.leprogres.fr)

Les nombreux licenciements replongent la vallée du Gier dans la galère

La menace qui pèse sur des milliers d'emplois dans la vallée sème le doute au sein de la population inquiète pour les jours futurs

En arrivant à Saint-Chamond, une banderole, où est inscrit « Halte à la casse », démontre qu'ici et dans toute la vallée du Gier la situation est préoccupante.

Ce n'est pas la première fois que le Gier s'apprête à vivre des vagues de licenciements. On pense bien sûr à des entreprises phares qui défraient la chronique : Siemens et Idestyle à Saint-Chamond, ou encore Setforge et Mavilor à L'Horme.

Jeudi, c'est jour de marché à Saint-Chamond. À travers les allées et derrière les bancs on ressent une certaine résignation. « Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive, on est habitué » murmure ce passant. « Les licenciements ils ne sont pas encore arrivés » renchérit un autre, avant de reconnaître que « ça ne sera pas facile pour ceux qui vont perdre leur emploi, car ici il n'y a plus rien ».

« Pour les jeunes c'est dur » constate amèrement ce père de famille, « j'ai dit à mon fils de trouver du travail ailleurs que dans la vallée. Il travaille à Lyon ».

Patrick, le fleuriste qui déballe toutes les semaines au marché de Saint-Chamond, fait remarquer que dans « la Loire c'est morose partout, il n'y a pas que dans le Gier. Les gens se serrent la ceinture. Et acheter des fleurs est loin d'être prioritaire ».

Derrière son banc de vêtements et de chaussures Jonhatan garde le sourire, tout en regrettant le temps où il pouvait vendre « encore des marques. On ne sait plus quoi vendre. Avant, les gens consommaient du 5 au 20 du mois, maintenant dès le 10 ils ne vont qu'à l'essentiel ». Pour l'avenir, ce jeune forain est peu optimiste : « C'est de pire en pire. Les gens ont peur de dépenser. Ils gardent le peu d'argent qu'ils ont ».

Bien que soutenant la politique du maire socialiste de Saint-Chamond, cette ancienne employée du GIAT à la retraite fait référence à l'époque d'Antoine Pinay. « Il avait une autorité nationale et on ne touchait pas à Saint-Chamond. Ici les entreprises ne fermaient pas », insiste-t-elle nostalgique.

À la coordination des associations de commerçants et artisans de St-Chamond, pas question de se lamenter même si on sait qu'il y aura « des répercussions sur l'économie locale ». Le président de l'association, Mikaël Gay-Peiller, souligne que « le commerce n'est pas moribond à St-Chamond. «Être morose ça ne sert à rien ». En attendant, le Gier fait une nouvelle fois le dos rond.

Navimo. 184 licenciements programmés

23 octobre 2009 (http://www.letelegramme.com)

La direction du groupe Navimo a remis hier aux représentants syndicaux le projet de restructuration qui sera présentée mercredi 28octobre, à l'occasion d'un comité d'entreprise extraordinaire. 184 postes seraient supprimés sur les 425 que compte le groupe France Navimo. Ce groupe comprend les établissements Bernard Accastillage à Mandelieu, Max Power également à Mandelieu, Dauriac Nautic à Hendaye, Moine à Bordeaux, Goïot à LaRochelle et à Saint-Herblain et Plastimo. Plastimo paye un lourd tribut avec 83 licenciements sur les 190 salariés, «Soit 43% de l'effectif», souligne Gilles Le Roch, délégué CGT. Comme le P-DG Albert Journo l'avait laissé entendre, la base logistique du groupe installée dans le bâtiment K2 à la base des sous-marins quittera Lorient. Elle emploie 22 salariés et 6 administratifs. Le plan de restructuration prévoit une deuxième vague, uniquement sur Plastimo. Toujours selon les syndicats, il impliquerait entre 14 et 22 licenciements supplémentaires. Si ce plan est adopté, l'effectif de Plastimo serait diminué de 50%. Mercredi à 14h, se tiendra dans les locaux de Plastimo, au port de pêche, un comité d'entreprise extraordinaire. La CGT appelle les salariés à débrayer à cette occasion.

 

Lorient. Un plan de 83 licenciements chez Plastimo

22 octobre 2009 à 16h36

 Les représentants syndicaux du groupe Navimo à Lorient ont reçu aujourd'hui le projet de restructuration prévu par la direction. Ce projet prévoit 184 licenciements sur 425 pour le groupe France.

50 % de l'effectif touché

 Plastimo, le navire amiral du groupe, qui fabrique à Lorient des gilets de sauvetage et des radeaux de survie, subirait 83 licenciements économiques sur un effectif de 190 dans un premier temps, puis selon les syndicats entre 14 et 22 licenciements.

 Plus de 50% de l'effectif serait ainsi licencié et la plate-forme logistique externalisée. Un comité d'entreprise extraordinaire doit se dérouler mercredi 28 pour officialiser ce plan.

 

mardi 20 octobre 2009 (Ouest-France)
Le groupe Cargill annonce entre 20 et 40 licenciements à Baupte (Manche)

L'usine de Baupte, 310 salariés, est le principal site, en France, de la division texturants du groupe Cargill. Elle est aussi la première concernée par le projet de réorganisation du groupe, qui se traduirait par 20 à 40 licenciements. Des chiffres annoncés ce matin. Mais le chiffre final dépendra du nombre de salariés qui signeront un congé de mobilité.

A Baupte, selon la direction "45 personnes ont déjà manifesté leur intérêt" pour cette mesure vers une reconversion professionnelle.

Cette cure d'amaigrissement est justifiée par "une sévère concurrence des pays asiatiques et une forte hausse du coût des algues servant à la fabrication de produits pharmaceutiques et de produits alimentaires".

Publié dans Boites en luttes

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M
<br /> Un manif pourquoi tres bien, mais que ferons nous contre les entreprises qui licencient mais qui ne gagnent pas d'argent? L'interdiction ne ferait que precipiter leur chute non?<br /> <br /> <br />
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