Des travailleurs en colère et dignes face aux patrons voyous et à la police de Valls

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

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Journée de contestation des travailleurs en luttes à Reuil Malmaison, des milliers de salariés entreprises menacés de licenciements sont venus devant le siège de Goodyear en solidarité avec les«Goodyear» partis ce mardi au petit matin de leur usine d'Amiens-Nord pour faire entendre leurs voix contre la fermeture de leur site.

Au grand dam du ministre de l’intérieure manuel valls, aucun débordement n’a été constaté, la seule violence observait découle d’un gouvernement de gauche qui prône le dialogue social par le déploiement des forces de l’ordre afin de montrer aux travailleurs dans quel camp le gouvernement PS se range. « Du jamais vu, autant de police pour un comité central d'entreprise où les salariés viennent dire qu'ils veulent garder leur emploi", a regretté pour sa part le délégué CGT Goodyear, Mickael Wamen.

La réunion entre direction et organisations syndicales n’a rien apporté de nouveau la présentation des livres concernant l’argumentaire économique et mesures d'accompagnement pour la fermeture de l'usine d’Amiens. Le prochain rendez-vous est fixé au 7 mars. Les hostilités sont ouvertes.

Néanmoins, ce mardi, une grande majorité de travailleurs ont répondu à l'appel de la CGT Goodyear. Des salariés de Sanofi, Fralib, Ford et PSA ArcelorMittal Lactel et bien d’autres, une efflorescence de la convergence depuis le grand meeting du 24 janvier de cette année à sciences Po, contre les licenciements et pour la convergence des luttes semble orienter les travailleurs vers une stratégie d’un programme commun face au démantèlement de l’emploi.

Publié dans Boites en luttes

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