Pas d'essoufflement.

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

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Les syndicats ont compté 3 millions de personnes dans la rue contre la réforme des retraites Il n’y a pas eu l’essoufflement qu’espérait le gouvernement. Sans faire mieux que le 23 septembre, les syndicats ont réussi cependant à mobiliser contre la réforme des retraites samedi 2 octobre.  pour les organisations syndicales, la journée de samedi ressemblait comme deux gouttes d’eau (Si toutefois nous pouvons déplorer une météo décourageante pour les manifestants) aux deux précédentes mobilisations organisées depuis la rentrée, tandis que pour le ministère de l'Intérieur, affirme  un nombre moins élevé que la semaine précédente.

Avant l’examen du texte du Sénat (pendant trois semaines à partir du 5 octobre), la pression de la rue est toujours forte, à la grande satisfaction de l’intersyndicale. Les syndicats prennent donc rendez-vous le jeudi 12 octobre. Ce jour-là, ils appellent à une nouvelle journée de grèves dans le public et le privé.

Nous syndiqués devons faire monter nos exigences de la base au sommet. Nous devons mettre en place des comités de grève pour assurer la continuité de la mobilisation et si les directions syndicales veulent vraiment mobiliser les travailleurs, elles doivent lancer immédiatement un appel à la grève générale.

Voici le comptage tel que j'ai recueilli par mes contacts.

Moins à Clermont-Ferrand, plus à Grenoble

A Paris, 63 000 selon la police (65 000 le 23 septembre), 310 000 pour les syndicats (300 000 le 23) ;

A Clermont-Ferrand, environ 30 000 personnes selon les syndicats et 14 000 selon la police ont défilé dans le centre-ville, contre respectivement 40 000 et 19 200 pour la police, le 23 septembre.

A Lyon, le défilé a rassemblé sous le soleil environ 40 000 manifestants selon les syndicats et 18 500 selon la police contre respectivement 36 000 et 18 000, le 23 septembre.

A Grenoble, si les syndicats ont donné le chiffre de 70 000 personnes pour le 2 et le 23, la police a en revanche enregistré une nette progression de 19 200 à 22 150 manifestants.

A Dijon selon la police, il y avait de 6500 personnes (contre 9000 le 23) mais 10 000 selon l'intersyndicale. (contre 11 000).

Dans la Loire, 8000 manifestants à Saint-Etienne, selon la police, 30 000 selon les syndicats (contre 13 500 à 30 000 le 23 septembre.)

A Roanne, la fourchette va de 3000 pour la préfecture à 10 000 pour les syndicats.

Plus à Nice, moins à Marseille

Dans l'Ain, à Bourg-en-Bresse, la manifestation a rassemblé 5000 personnes, contre 6500 le 23 septembre un chiffre en légère baisse. A Belley on dénombrait entre 1300 et 1500 manifestants.

Dans la Drôme, les syndicats ont relevé 26 000 manifestants à Valence, 7000 à Montélimar.

A Annonay, en Ardèche, environ 1800 personnes selon la police et 2800 selon la CGT ont défilé, soit pratiquement une baisse de moitié par rapport au 23. A Privas, ils étaient 2 000 selon les syndicats.

A Nice, les chiffres étaient en hausse à Nice. La police a dénombré 8 000 manifestants dans les rues, contre 7 000 le 23. Les syndicats ont refusé d’entrer «dans une bataille de chiffres».

A Marseille, vers 17h, la police avançait de 20 000 manifestants, contre 22 000 le 23. Les syndicats annonçaient quant à eux 150 000 personnes, moins que la semaine dernière (220 000).

A Aix-en-Provence, on dénombrait280 manifestants sur le cours Mirabeau à midi.

25 000 à Montpellier

A Avignon,ils étaient 6 800 manifestants selon la police et 30 000 selon les syndicats. La semaine précédente, la police parlait de 6 500 et les organisateurs de 28 000.

A Manosque, 1 700 personnes ont défilé selon le journaliste local. C'est moins que le 23 septembre, où ils étaient 2 500.A Digne, on a compté 2 200 manifestants , en léger tassement depuis le 23 septembre.

A Montpellier, les syndicats ont compté 60 000 manifestants et la police 13 000, environ 25 000 selon le journaliste local. A Alès, ils étaient 10 000 selon les syndicats et 4200 selon la police. Le Midi Libre a retenu les estimations de ses correspondants : à Nîmes, 11 000 ; à Béziers : 7 000 ; à Perpignan : 15 000 ; à Bagnols-sur-Cèze : 2 000 ; à Narbonne : 6 500 ; à Carcassonne : 6 000 ; à Mende : 2 000 ; à Vigan : 300 ; à Uzès : 200 ; à Rodez, Millau et Decazeville : 8 000.

Plus à Bordeaux, autant à Pau

A Toulouse, les syndicats avancent le chiffre de 125 000 manifestants et la préfecture, celui de 28 000. Pour rappel, le 23 septembre dernier, les chiffres variaient entre 25 000 et 120 000 manifestants.

En Charente-Maritime, la manifestation a rassemblé entre 5 600 et 14 000 manifestants selon les sources à La Rochelle. A Rochefort, la mobilisation a été inférieure à celle du 23 septembre, avec environ 3000manifestants. A Saintes, 7000 personnes se sont mobilisées selons les syndicats, 5000 selon la police.

A Bordeaux, 130 000 personnes selon les syndicats (31 500 selon la police) ont défilé soit 10 000 de plus que pour la manifestation du 23 septembre.

A Pau, la manifestation a rassemblé autant que la semaine précédente : 18 000 personnes avaient alors défilé selon les organisateurs, 10 800 selon la police

En Dordogne, à Sarlat, ils étaient entre 600 et 800 manifestants contre plus de 1500 lors de la précédente mobilisation. A Périgueux, environ 5000 personnes et 4000 à Bergerac.

Ils étaient 4700 à Agen et 1200 à Marmande, selon la police, contre10 000 et 1500 de source syndicale, soit plus que le 23.

A Dax, on a dénombré entre 8400 et 9650 manifestants selon les sourcescontre 6800 et 8500 le 23.

A Angoulème, ils étaient 22 000 selon les syndicats et 9500 selon la police, et plus de 2000 à Cognac, un chiffre en baisse sur la semaine précédente.

Moins à Rennes et à Nantes

A Rennes, il y avait 20 000 manifestants selon les syndicats contre 35 000 le 23 septembre. Dans les Côtes d'Armor la mobilisation a été forte : avec Guingamp, 4 000; Lannion, 8 000; Saint-Brieuc, 15 000. A Vannes, ils étaient 10 000, à Fougères, 1 300; à Redon, 1 000; à Vitré, 450; à Granville, 950; à Argentan, 750; à Fontenay-le-Comte, 1200; à Segré, 400; à Angers 8 500. Ils étaient 50 000 manifestants à Nantes.

A Caen, on a dénombré 25 000 personnes; à Quimper, 13 500; au Mans, 16 000; à Cherbourg, 10 000. Ils étaient 9 000 à Morlaix; 9 500 à Brest; 3 500 à Saint-Malo; 4 000 à Dinan; 1 400 à Avranches; 4 500 à Alençon; 1 600 à Coutances; 2 à 3 000 à Ancenis; 3 600 à Laval.

Au Havre , la CGT annonçait 40 000 manifestants ( 7 500 selon la police) ; A Fécamp, 1500 personnes ont défilé comme 3000 le 23 ; A Evreux, l’intersyndicale a compté 6000 personnes et la police 3000. A Rouen les chiffres définitifs donnaient 45 000 manifestants et à Dieppe, 8 000 (2500 selon la police).

Moins à Lille, autant dans l'Est

A Reims, on comptait 4200 manifestants, à Laon, 1200 à 1700 selon les sources et à Charleville, plus de 3000.

Dans la région Nord, 60 000 manifestants ont défilé. C'est moins que les 72 000 annoncés le 23 septembre dernier. A Lille, ils étaient 20 000 selon les syndicats (8000 selon la police), contre respectivement 27 000 selon les syndicats et 11 500 le 23.

Dans l’Est, les défilés ont rassemblé 93 000 manifestants à Metz, Nancy, Besançon, Mulhouse et Strasbourg selon les syndicats, 24 800 selon la police. Le chiffre des syndicats traduisait une hausse de 7 000 manifestants par rapport à la journée du 23 septembre et celui de la police et des préfectures relevait une baisse de 8 400 participants. De quoi conclure à une mobilisation étale.

Ils étaient 8000 à Metz (3000 selon la police), 40 000 à Nancy (6500), 300 à Toul (200 le 23) 3500 à Bar-Le-Duc, de 8000 à 4800 à Besançon selon les sources, plus de 4000 à Montbéliard, 1000 à Pontarlier (800 selon la police), 7000 à Belfort (4000 selon la police), 3500 à 4000 à Vesoul et 400 à Gray, en haute-Saône.

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