Sevelnord : la production à l'arrêt depuis hier

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX

Un accord national sur le paiement des jours chômés a provoqué l'arrêt spontané du travail sur ligne de  montage

 
 Un accord national sur le paiement des jours chômés a provoqué l'arrêt spontané du travail sur la ligne de montage. 
La reprise avait été mouvementée, fin août, chez Sevelnord,avec un premier débrayage. La rentrée l'est tout autant : la production est à l'arrêt depuis hier. En cause, la renégociation, à l'échelle du groupe PSA, d'un accord de 2005 sur le paiement des jours de chômage partiel. Celui-ci assurait alors aux salariés le versement de 98 % de leur salaire, hors prime transport et « casse-croûte ». De surcroît, il stipulait que les journées chômées étaient « dues » à l'entreprise. Ce qui signifiait que l'usine pouvait très bien rappeler ses ouvriers un samedi en cas de reprise de l'activité. Avec le nouvel accord, les salariés verront leur salaire moyen baisser de 6 % (soit n'être plus garanti qu'à hauteur de 95 %), et sans possibilité de rappel. Ni une, ni deux, la grogne s'est installée sur la chaîne de montage hier après-midi. Par un effet domino, à 14 h 45, toute la production était à l'arrêt. Pour une fois d'accord,Sud et CGT affirmaient hier que ce mouvement allait bien au-delà du simple mouvement d'humeur. « Ras-le-bol des salariés  », pour le premier. « Gars excédés par le problème des conditions de travail », pour le second. Voilà pour l'ambiance.
Source: La Voix du Nord

PSA et Fiat  production perturbée à l'usine SevelNord

 

La production de l'entreprise SevelNord, filiale de PSA-Peugeot-Citroën et Fiat à Hordain (Nord), a été arrêtée en raison de débrayages, lundi 14 septembre, pour protester contre un accord sur le chômage partiel, a-t-on appris auprès de la CGT.

La direction a reconnu que la production était "presque à l'arrêt".

Environ 150 personnes sur 800 que compte le département production de l'entreprise ont débrayé, selon la CGT qui souhaitait rencontrer la direction pour dénoncer un accord qui prévoit un salaire moindre en cas de chômage partiel.

"On a un accord d'entreprise qui prévoit que lors d'une journée de chômage, on touche 100% de notre salaire avec les primes. La direction veut mettre en oeuvre la convention Etat/Unedic. On va perdre de l'argent, environ 11 euros par jour (de chômage) sur le salaire net", a affirmé Ludovic Bouvier, secrétaire de la CGT de SevelNord.

Trois jours de chômage partiel par mois sont prévus pour les mois à venir, selon la CGT, qui dénonce "une perte du pouvoir d'achat inacceptable".

La direction, qui estime à 65 le nombre d'ouvriers grévistes lundi, sur près de 1.000 personnes, parle d'un accord signé la semaine dernière par PSA avec les organisations syndicales centrales, dont la CGT, mais que la CGT de SevelNord refuse de signer.

Cet accord prévoit, selon la direction, qu'en cas de jour de chômage, les employés touchent 95 à 96% de leur salaire, contre 98,5% pour l'accord en vigueur précédemment, et perdent donc 6,18 euros par jour chômé.

En revanche, les jours de chômage ne sont désormais plus dus à l'entreprise, "ce qui veut dire qu'en cas de chômage, les salariés sont en congé, chez eux", selon la direction, qui estime que cet accord "ne lèse pas les salariés".

Filiale à 50/50 de PSA et Fiat, SevelNord, qui emploie 3.200 personnes tous secteurs confondus, produit des monospaces et utilitaires légers pour Peugeot, Citroën, Fiat et Lancia.

Source : AFP

Publié dans Boites en luttes

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