La grève des convoyeurs perturbe l'activité de la Brink's à Bordeaux
"Un émissaire de la direction générale à Paris doit venir mardi" pour négocier avec les syndicats, a précisé à l'AFP Christine Perier, directeur adjoint de la communication de la Brink's. "Deux véhicules ont pu partir ce matin (lundi)" sur la dizaine de camions que compte le site, a-t-elle ajouté, estimant le taux de grévistes à 90%.
Les convoyeurs, après une "grève du zèle" entamée lundi dernier, observent une "grève dure" depuis jeudi, jour où un huissier avait été mandaté par la direction, a expliqué Jean-Luc Saquer, délégué du personnel et représentant syndical FNCR (Fédération nationale des conducteurs routiers).
Le mouvement, à l'appel d'une intersyndicale FNCR-CGT-FO-Sud, porte sur des questions salariales et de sécurité. Les grévistes, dont les salaires sont de l'ordre de 1.400 euros, réclament une "prime de reconnaissance" mensuelle de 200 euros, selon M. Saquer.
Lundi matin, une cinquantaine de grévistes tenaient un piquet, "avec barbecue et banderoles", devant le site, à Bègles, dans l'attente de la reprise de négociations avec la direction, a-t-il ajouté.