la CGT PHILIPS DREUX à Evreux « Ne pas payer leurs profits ! »
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Les syndicalistes de Renault-Cléon et de Philips-Dreux
Le NPA fustige les aides publiques aux entreprises qui licencient et se bat pour leur restitution.
A quelques mois des régionales, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) a choisi l'axe « économique » pour tenir une réunion publique, lundi soir à la salle Jules-Janin.
A partir des témoignages de Gilles Cazin et Gérard Prévost, responsable et militant syndicaux chez Renault-Cléon, de Manu Georget, délégué syndical chez Philips-Dreux, et d'extraits du film Argent public : prends l'oseille et tire-toi, le NPA dénonce les aides publiques aux entreprises qui licencient.
« A Dreux, il ne reste plus que 218 salariés et la fermeture du site est programmée pour février 2010. Philips veut délocaliser sur un site hongrois employant déjà 7 500 salariés. » A Cléon, « il reste 4 100 salariés chez Renault, contre 5 000 il y a quatre ans. Aujourd'hui, huit cents salariés sont en sureffectif, et on applique des mesures de chômage payé à 100 % ». Local de l'étape, GSK n'a pas été épargné non plus, lui qui a reçu de nombreuses aides publiques avant d'annoncer le licenciement de près de 800 salariés.
Le NPA se bat pour « l'interdiction des licenciements » et « la restitution de toutes les aides publiques ». « Nous défendons nos emplois, pas leurs profits », résument Jacques-Louis Pérez et Nicolas Sudre, les militants à l'initiative de cette soirée.
F. C.