Philips dreux: Manu chez paul Amar dans l'émission "revue et corrigé" du 20 02 2010

Publié le par CGT PHILIPS EGP DREUX


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Alors que dans le publique, l’usage du droit de réserve des enseignants s’étend dans l’académie de Créteil, le secteur privé voit les mouvements se durcissent contre les décisions de fermeture de sites ou les revalorisations salariales mijorées de certains groupes aux résultats mondiaux de 2009 loin d’être déficitaires.

Et n’est-il pas compréhensible que le deux poids-deux mesures soit mal compris par ces employés ? Leur travail, a permis, tout comme la confiance des actionnaires - qui eux sont rétribués en conséquence -, à leurs entreprises de faire des bénéfices, mais pour eux, sans récompense sonnante et trébuchante, et même pire, avec comme perspective un reclassement si ce n’est le chômage.

Difficilement défendable, d’autant qu’à l’inverse, les banques renouent avec les bénéfices et en remercient leurs employés-traders par des primes, peut-être plus aussi mirobolantes qu’avant mais néanmoins substantielles. Soit les initiateurs de leur chute via la crise des subprimes, qui a débouché sur un chaos financier mondial.

Alors, certains se demandent si des groupes comme Ikea, Total ou Philips ne profiteraient pas d’une conjoncture difficile pour faire du ménage dans leur parc industriel et/ou imposer des conditions de travail à leur convenance, faisant fi des lois et du respect de l’homme et de la nature qu’ils affichent avec fierté dans leurs publicités.

A Dreux, Philips a tenté de passer en force, à l’exemple de ces dirigeants qui utilisent la mondialisation comme levier d’un rabaissement des droits sociaux. Mais face à leur offre d’une délocalisation salariale à 450 euros mensuels en Hongrie, sous condition de parler le hongrois couramment - évidemment ! -, les employés interdits d’usine et les syndicats ont été entendus par le tribunal des référés de Chartres. Celui-ci a suspendu ce plan social et requis la reprise de la production sous huit jours, sous peine d’astreintes financières journalières.
  • Manuel Georget
    Délégué CGT à l’usine Philips de Dreux.


  • Jacques Myard
    Député-maire UMP de Maisons-Laffitte, dans les Yvelines, Jacques Myard préside le cercle de réflexion politique Nation et République et est entre autres l’auteur de La laïcité au cœur de la République, paru aux éditions L’Harmattan en 2003, et du rapport Le nécessaire renouveau de la politique industrielle, rendu en 2007.


  • George Pau-Langevin
    Député PS de la 21e circonscription de Paris, George Pau-Langevin a été présidente du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP). Elle est également conseillère au maire du XXe arrondissement, déléguée à la Protection de l’enfance et à l’Enfance maltraitée

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C
<br /> Félicitations pour cette superbe intervention télévisée et les idées défendues par le camarade Manu Georget. Les politiques vivent vraiment sur une autre planète et se moquent totalement des<br /> travailleurs. Estrosi a dû avoir les oreilles qui sifflent, mais la vérité doit passer et j'espère que les propos de Manu trouveront écho dans les conflits qui se déroulent dans tant d'autres<br /> entreprises en France.<br /> C'est par la convergence des luttes et des revendications que nous ferons plier ce capitalisme qui ne pense qu'au profit de quelques uns, au détriment de tous.<br /> Bon courage pour cette journée de reprise du travail et bonne continuation pour l'avenir.<br /> <br /> <br />
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